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by seb - 2011-04-27 18:01
Nous arrivons à Nairobi comme convenu vers 3:00 du matin. Les formalités d'immigration nous prennent très peu de temps, il n'y a aucune file d'attente au guichet. Nous sortons de l'aéroport très rapidement, et aussitôt le climat nous semble tout à fait propice, voir même un peu frais.

Nous sommes sur nos gardes car la ville est défavorablement connue pour son insécurité et ses arnaques. Je retire de la devise locale, et nous nous mettons en quête d'un taxi.

Notre mission du jour est d'être à Kampala pour ce soir, ce n'est pas la porte à côté et les bus partent tôt le matin.

Nous portons notre choix sur un petit comique qui n'est même pas un taxi officiel, qui a une voiture un peu pourrie mais qui nous propose moins cher que le tarif préconisé par le lonely planet. Rétrospectivement nous avions donc toute la liste des choses à faire pour avoir des problèmes.

Pourtant tout se passe pour le mieux et il nous dépose devant la compagnie de bus, ayant assuré avec le sourire un service tout à fait honnête. Il nous donne sa carte de visite et une brochure sur les safaris, et s'éclipse.

Le bus est quasi-plein, pour être assis à côté, Anthony et moi devront nous arranger avec d'autres passagers, le départ est imminent, nous sommes assez fiers de notre coup.

Le trajet va prendre 15:00 durant lequel je vais pas mal dormir, mais aussi apprécier les paysages, dont Anthony se régale toute la journée. Il a même l'occasion d'observer des zèbres sur le bord de la route.


Les routes sont dans un état très moyen, ce qui explique la longueur du trajet, et puis nous allons franchir la chaine de montagne qui sépare le Kenya de l'Ouganda ce qui est plutôt long. N'oublions pas surtout les services de l'immigration qui nous attendent à la frontière.

Nous arrivons enfin vers 22:00, d'après ce que nous savons, Daphnée, chez qui nous allons résider n'habite pas très loin. Nous refusons un taxi à un prix honteux, et décidons d'y aller à pieds.

À peine la moitié du chemin faite, la police nous arrête et nous croyant perdus, nous conduit dans son pickup jusqu'à la résidence sécurisée de Daphnée.

Cette dernière est absente, elle prend un verre non loin. Nous perdons notre crédibilité à vue d’œil, les flics commencent à vérifier nos passeports et si rien ne se passe nous allons finir par nous faire embarquer.

Elle arrive, et clôture la discussion en leur donnant un bon billet.


C'est comme ça en Afrique, et nous pouvons aller nous coucher.