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by seb - 2011-05-13 18:01
Pour notre balade matinale, nous avons un guide. Son utilité ne nous avait pas sauté aux yeux de prime abord, dans la mesure où nous avions acheté la carte de la région.

Finalement, il nous a offert une promenade que nous n'aurions jamais pu faire seuls, prenant les chemins de traverse, au milieu des petites exploitations agricoles, et très calé en botanique, il nous a présenté en détails les différents arbres et plantes endémiques, pour la plus grande joie de mon compère.


La faune et la flore sont tellement riches dans la région que nous auront l'occasion de la détailler plus avant dans un prochain billet.

Nous sommes arrivés, après deux heures de marche, aux chutes de Mahoma, où nous avons pu nous baigner.


Les paysages dans cette région sont très jolis, c'est la plus grande concentration mondiale de lacs de cratères avec au loin les Monts Rwenzori, culminant, pour le mont Stanley à 5109m.

L'endroit est très agréable, mais par manque de concertation nous y sommes venu avec le minimum syndical d'argent liquide. Nous devons repasser par un distributeur si nous voulons rester une nuit de plus, et ces derniers ne sont présents que dans les villes voisines de Fort Portal et Kasese.

Finalement, la zone ayant été validée pour une grande partie, nous décidons de repartir pour Kampala, via Kasese et Mbarara, afin de faire une petite boucle dans l'ouest du pays.

Nous prenons congés de nos hôtes du camp, dont il faut souligner l'accueil irréprochable, et commençons à marcher vers la route principale, à 15km de piste de là.

Après 1h sans avoir croisé grand monde, nous trouvons un boda, qui nous conduit pour une somme dérisoire vers la station de bus sur la route principale.

Encore quelques kilomètres de matatu, et nous sommes à Kasese, au pied des monts Rwenzori, où nous attendent un distributeur d'argent et un rafraichissement de bon aloi.

La nuit commence a tomber lorsque nous prenons un matatu surchargé vers Mbarara.

Anthony voyage sur mes genoux sur la première moitié du chemin, suscitant sympathie de l'ensemble des autochtones présents, alors que nous traversons l'immense parc Queen Elisabeth, où nous croisons quelques animaux.

L'itinéraire que nous avons choisi n'est pas des plus courts, une fois à Mbarara, nous attendons autour de quelques barbecues de rue le même service de bus que celui qui nous avait ramené de Kabale.

Lorsque ce dernier arrive enfin, c'est une véritable cohue, et c'est en jouant un peu nos occidentaux butés que nous nous imposons à bord.

Anthony a obtenu une place assise aux côtés de ravissantes Ougandaises, alors que je me fais les quatres heures de trajet d'abord sur un sac de haricots au milieu de l'allée, puis sur une planche, placé sur l'escalier de la porte.

Comme la dernière fois, le bus arrive très tard à Kampala, les rues sont désertes.