Paradoxalement, ce petit marbre n'était pas si inconfortable, et je me réveille alors que le jour est bien levé, la sieste aura duré quatre heures.
Aujourd'hui finies les plaisanteries, nous partons pour Kalambaka et ses météores via les transports en commun.
Le premier bus démarre à onze heures, et le temps d'un café nous sommes sur le pied de guerre pour quitter cette bourgade miteuse. Il y a ici comme un bug dans la matrice, les gens sont étranges, comme consanguins, les mêmes voitures passent dans le même sens à intervalles réguliers, une ville jumelée avec
Dimitrovgrad, peut-être.
À Lamia nous tentons bien de prendre le train, mais une nouvelle fois ce dernier est plus lent et plus cher que le bus. Absence de concurrence, tutelle étatique, je comprend que le pays soit en difficultés.
Les chinois ont pour projet de reprendre la gestion des chemins de fer grecs, si tel est le cas, gageons qu'il ne faudra pas un an pour que la fréquence des trains augmente et pour que les prix baissent.
Les bus s'enchainent et vers 16:30 nous sommes arrivés à destination. Romain nous suit, quatre heures derrière, et nous l'informons par SMS de la marche à suivre et des correspondances qu'il devra prendre.
Arrivés à Kalampaka, le froid nous saisi, environ douze degrés, ce qui met la recherche d'un hôtel en première position de nos priorités.
Tout comme à Delphes, ce site touristique est déserté, la saison étant finie, la négociation de l'hôtel se passe plutôt bien. Nous avons un toit pour les deux prochains jours.
Romain arrive, nous sommes heureux d'être à nouveau réunis. Nous dinons de quelques souvlakis et allons dormir.