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by seb - 2011-05-03 18:01
Je suis d'une humeur massacrante. Des impuretés se sont infiltrées derrière l'objectif de mon appareil photo et laissent des traces indélébiles sur tout ce que j'ai shooté depuis mon arrivée. Les photos seront sans doute récupérables après un long travail d'édition, mais les vidéos seront probablement bonnes pour la corbeille. Chacun à notre tour, nous avons nos moments de mauvaise humeur, ce sont les aléas de la vie en collectivité.

Le lac Bunyonyi est situé à 2000m d'altitude, le fond de l'air y est très frais, mais une petite baignade s'impose. On se cale chacun une centaine de mètres de nage en sachant bien que nous n'y reviendront pas. L'eau est bonne, mais mériterait quelques degrés de plus.


Je me colle quelques résumés, afin d'approvisionner ces pages pour les prochains jours, et nous décidons de partir marcher dans les environs.

Nous commençons par suivre les contours du lac, durant 3 bonnes heures. En chemin beaucoup d'enfants et de paysans nous saluent cordialement. Certains enfants nous suivent un bon bout de temps, tapant la causette.

Deux d'entre eux qui pêchaient des poissons Tilapia à la main nous font gouter leur prise, après l'avoir faite cuire sur le feu. C'est délicieux.

Nous commençons ensuite l'ascension d'une colline qui nous donnera un beau point de vue. Nous sentons bien les effets de l'altitude et de la clope, l'infarctus me guette.

Une fois arrivés au sommet, nous franchissons les barbelés d'un chantier où seuls trois ouvriers s'affairent à construire un grand complexe hôtelier assez hideux, à deux pas des petites cases des paysans qui depuis des générations cultivent les flans des collines à la pioche. Il ne faudra pas 20 ans, sans doute, pour que ce lieu paradisiaque soit gangréné par le tourisme de masse.

Nous profitons donc de la vue, tout simplement magnifique que je vous laisse contempler sur une mauvaise photo prise avec mon téléphone.


Nous continuons notre chemin sur la crête, les forêts nous masquent vite le panorama.

Nous arrivons vite au petit village de Kakomo, où nous nous arrêtons prendre un petit rafraichissement dans un troquet des plus typiques.


L'un des clients nous fait gouter l'alcool local, le Waragi, (que nous connaissions déjà au demeurant) et comme nous ne somme pas des goujats nous en prenont une tournée (à moins d'un euro les deux verres pourquoi se priver ?) et ce n'est qu'à la tombée de la nuit que nous repartons pour notre lodge.

Nous y arrivons il fait nuit noire. Nous mangeons et au lit.