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by seb - 2011-10-04 18:01
Aussitôt levé nous attends une tache administrative de la plus haute importance: aller au consulat français  pour qu'Anthony y obtienne un laissez-passer officiel qui lui permettra de prendre nos deux prochains vols.

Nous nous sommes déjà renseignés par téléphone hier, et cette formalité ne nécessite pas énormément de pièces:
• Une attestation de la police locale concernant la perte ou le vol des pièces d'identité.
• Une photo d'identité
• Le témoignage d'une personne concernant la nationalité française du demandeur (ce qui sera mon rôle)
• 23€ ( oui la France aussi a des problèmes d'argent)

En chemin pour le consulat français nous passons en ce jour de grève générale par le quartier où sont situés le parlement et le siège du gouvernement grec.

Des centaines de policiers se préparent dans les avenues vides à l'arrivée des manifestants. Dernières mises en place de barrières métalliques, ajustement des gilets pare-balles, fermeture des jardins publics... Nous n'avons pas vu les images, mais il y a du avoir un peu d'animation.

Nous atteignons le consulat, bien distinct de l'ambassade,  et le fonctionnaire présent nous fournit le précieux sésame sans trop de difficultés.

À la sortie, nous tombons quasi immédiatement sur le vieux stade panathénaïque, qui fut le cadre des premiers jeux olympiques de l'ère moderne, en  1896, à l'occasion desquels il fut largement rénové. Le premier stade à cet emplacement datant de -350.


Romain nous rejoint, et nous partons vers l'acropole, que nous ne pourrons pas visiter aujourd'hui, toujours en raison de ce mouvement social.

Nous faisons une petite balade dans ce quartier qui abrite l'essentiel des vestiges antiques présents à Athènes, cela nous donne l'eau à la bouche.

Quelques stations de métro plus tard nous sommes rentrés, et nous esquissons un semblant d'emploi du temps pour les onze jours qui nous restent.