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by seb - 2011-05-26 18:01
Nous nous levons tôt, 7h30 et le temps de s'enfiler un café notre chauffeur nous attend pour partir à la découverte de Nairobi Park, un site particulier à deux doigts de la capitale et le plus petit du Kenya, à peine plus de 100 ha.

Nous avons réservé le chauffeur à la journée, c'est très économique, car il va nous faire visiter le parc, nous trimballer  faire quelques courses, et nous déposer à l'aéroport.

Nous sommes très vite à l'entrée du parc où une nouvelle fois nous nous prenons une grosse pilée, nous payons nos entrées en tant qu'étrangers autour de 60€ et les 5€ restants sont destinés à payer l'entrée de la voiture et du chauffeur.

Une fois à l'intérieur nous complétons amplement notre tableau de chasse.

Après avoir traqué le lion en vain pendant près d'une demi-heure (ce dernier peut se laisser apercevoir avec un peu de chance aux premières lueurs du jour) nous avons la chance de tomber très près de rhinocéros, animal que nous pouvons dorénavant cocher comme vu.

Après quoi nous naviguons plusieurs heures durant, avec de belles observations à la clé, girafes, singes, autruches, impalas, buffles, que nous avons la chance d'admirer en grand nombres, phacochères et pour finir crocodiles et tortues, les hippopotames ne se laissant pas distinguer. Mais nous avons eu la chance d'en voir moult à Murchinson Falls.







Après avoir fait quelques courses, nous n'avons rien d'autre à faire que de nous faire déposer à l'aéroport aux alentours de 15:00, notre avion étant à 4:30 du matin, histoire de se faire chier comme des russes durant douze longues heures.

À juste titre, puisqu'en effet de 15:00 à 22:00 nous noyons notre chagrin dans la bière, mais avec modération ayant calepiné nos shillings kenyans au plus juste. Après quoi, ayant tout claqué, nous intégrons la zone de check-in des bagages, où l'ennui atteint son paroxysme. Et nous zonons tels des zombies, attendant désespérément dans cet aéroport quasi-désert, les 1:30 du matin fatidiques où nous pourrons enfin bourrer notre cantine métallique sur le tapis roulant, et se jeter un petit verre au duty-free.

En fin de compte il n'est que 22:50 lorsque je suis définitivement abbagé, et que je jette un billet de 5€ au bureau de change le plus proche pour que nous puissions regagner dignement la terrasse de notre cafétéria.



Là, autour du peu de boissons que nous avons les moyens de nous offrir, nous admirons le manager de la cafétéria, qui tel un trisomique, mesure la hauteur de ses bouteilles d'alcool et pèse ses cubitainer de vin afin de s'assurer la loyauté de ses subalternes.

Il n'est pas loin d'1:30 lorsque nous nous décidons, pour de bon cette fois, à regagner la zone de check-in, et une fois entrée en zone internationale, une nouvelle étape débute...