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by seb - 2011-05-23 18:01
Aujourd'hui est une belle journée qui commence sous la pluie.

Nous nous levons en décalé, et le temps pour nous d'assister à un beau spectacle offert par mère nature, nous partons vite profiter des petite ruelle très agréables pour flâner et découvrir cette charmante bourgade.


Après un petit déjeuner tardif avec jus de fruit local, nous achetons le célèbre backgammon africain version backpacker.

Ici ce qui est agréable c'est que l'île est exempte de voiture et l'âne est le moyen de locomotion principal utilisé par les habitants, ce qui rajoute un charme certain aux lieux.

Après un mois passé dans les gaz d'échappement cette coupure est appréciée à sa juste valeur, seul un gros groupe électrogène à la sortie de la ville vient rompre la quiétude des lieux.

À Lamu, la majorité de la population est musulmane, et ici, la burqa ne fait pas débat.

Après notre breakfast, nous passons acheter des billet pour notre retour... en avion. Venir ici en bus a été si interminable, qu'à 33€ l'aller simple pour Malindi, nous n'allons pas nous priver.

Nous partons en début d'après-midi pour la plage, de l'autre côté de l'île. La balade nous offre une très belle perspective sur  tous les aspects de cette contrée: des pêcheurs qui réparent leur boutre, aux portes des maisons, richement sculptées. De très belle maison, parées de coraux, nichées dans des ruelles étroites. Difficile de ne pas tomber sous le charme des lieux.

Photos à venir

Nous arrivons sur la plage, qui techniquement prend toute la moitié de l'île qui est située côté océan indien, les zones habitées étant du côté de la côte.

Nous y passons un long moment à nous baigner, dans un cadre somptueux. Nous ramassons quelques bouts de coraux, et des coquillages.

Sur le retour, nous continuons à apprécier les charmes de cet endroit magnifique, et nous croisons le vieil Ali, un chef cuisinier qui tient dans sa maison l'une des meilleures tables de Lamu, dont la réputation est arrivée jusqu'au Lonely Planet, et qui nous propose pour un prix modique de nous préparer le meilleur de la pêche du jour, dont du homard.

L'offre est alléchante, seulement il a déjà pour ce soir ses huit clients, le maximum qu'il s'autorise. Partant demain, nous n'avons d'autre choix que de déjeuner vers 10h, et, à regret, nous devons renoncer. On ne peut pas tout faire.

La soirée s'achève dans l'un des seuls bars présents sur l'île, nous croisons un groupe d'amies qui nous invitent à leur table et nous apprennent quelques mots de swahili.

Je vais me coucher alors qu'Anthony continue à approfondir ses connaissances linguistiques.