La nuit à l'aéroport ne se passe pas trop mal même si les bancs, pourtant dépourvus d'accoudoirs, sont inconfortables.
Petit café et nous ne tardons pas a nous présenter au contrôle habituel, car avec mon laisser passez en poche, il faut bien avouer que je ne suis pas trop fier...
Le contrôle de sécurité, comme à chaque fois, est fait en dépit du bon sens, nous avons de quoi étrangler, émasculer, couper, tuer et saucissonner l'intégralité du personnel de bord.
Finalement je passe sans problème avec mon précieux sésame, même au niveau de l'embarquement (sous traité a Olympic airlines, la compagnie national), la nana qui fait le pré-embarquement tique à peine.
Une fois de plus c'est le bus, mais nous avons la chance d'avoir un temps superbe, ce qui nous permet de profiter de la vue magnifique que nous offre d'abord la côte Croate, avec ses multitudes d'iles, puis nous passons juste en dessus de Venise, splendide. Et pour finir nous survolons la Lombardie et ses montagnes alpines.
C'est vraiment un très beau vol, et le tout rappelons le, pour la modite somme de 15€ - a oui j'allais oublier, en plus nous sommes en avance, on part avec 5 min et arrivons une demi-heure avant l'horaire prévu (comme dit Rayanair : tulutulut tulu.) Vidéo externe
Seule chose vexante, maintenant que nous sommes arrivés, c'est que l'on doit refaire tout le trajet de la dernière demi-heure pour aller à note objectif: Venise.
Et bien-sûr par la terre ferme, il nous faudra tout l'après-midi. Si seulement on avait eu un parachute...
Petite collation devant la gare et le premier train est en retard, ce qui nous fait louper la correspondance pour les autres, mais bon, on s'en sort pas trop mal et arrivons a Mestre (ville continentale de Venise) dans la soirée.
Petite part de pizza, et à nouveau bus urbain pour rejoindre l'hôtel que Seb nous a dégoteé hors de prix, mais il n'y a pas moins cher sur le marché : on est à Venise.
On s'arrête a l'endroit présumé, et là nous avons un grand moment de solitude, car après avoir parcourus trois kilomètres mini, sur les conseils d'un petit vieux nous sommes dans une impasse, bloqués par un canal, et nous sommes obligé de nous refaire le chemin en sens inverse.
Ça commence à faire beaucoup, Romain souffre toujours de ses pieds, et cette marche inutile ne fait rien pour arranger les choses. Enfin on trouve un pont pour passer ce p...in de canal et énervés on fraude le bus pour revenir en face d'où on était.
Voilà on arrive enfin à l'hôtel, non sans que Seb ai appelée pour confirmer le lieu, un peu paumés. Nous nous couchons rapidement, car nous voulons nous lever tôt pour profiter de la journée du lendemain.