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Category • Afrique - carnets
Un mois, deux touristes, le Kenya, l'Ouganda.
Voir également: Gallerie de Photos
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    [title] => Trente-et-unième jour - Nairobi Park et départ
    [content] => Nous nous levons tôt, 7h30 et le temps de s'enfiler un café notre chauffeur nous attend pour partir à la découverte de Nairobi Park, un site particulier à deux doigts de la capitale et le plus petit du Kenya, à peine plus de 100 ha.

Nous avons réservé le chauffeur à la journée, c'est très économique, car il va nous faire visiter le parc, nous trimballer  faire quelques courses, et nous déposer à l'aéroport.

Nous sommes très vite à l'entrée du parc où une nouvelle fois nous nous prenons une grosse pilée, nous payons nos entrées en tant qu'étrangers autour de 60€ et les 5€ restants sont destinés à payer l'entrée de la voiture et du chauffeur.

Une fois à l'intérieur nous complétons amplement notre tableau de chasse.

Après avoir traqué le lion en vain pendant près d'une demi-heure (ce dernier peut se laisser apercevoir avec un peu de chance aux premières lueurs du jour) nous avons la chance de tomber très près de rhinocéros, animal que nous pouvons dorénavant cocher comme vu.

Après quoi nous naviguons plusieurs heures durant, avec de belles observations à la clé, girafes, singes, autruches, impalas, buffles, que nous avons la chance d'admirer en grand nombres, phacochères et pour finir crocodiles et tortues, les hippopotames ne se laissant pas distinguer. Mais nous avons eu la chance d'en voir moult à Murchinson Falls.

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Après avoir fait quelques courses, nous n'avons rien d'autre à faire que de nous faire déposer à l'aéroport aux alentours de 15:00, notre avion étant à 4:30 du matin, histoire de se faire chier comme des russes durant douze longues heures.

À juste titre, puisqu'en effet de 15:00 à 22:00 nous noyons notre chagrin dans la bière, mais avec modération ayant calepiné nos shillings kenyans au plus juste. Après quoi, ayant tout claqué, nous intégrons la zone de check-in des bagages, où l'ennui atteint son paroxysme. Et nous zonons tels des zombies, attendant désespérément dans cet aéroport quasi-désert, les 1:30 du matin fatidiques où nous pourrons enfin bourrer notre cantine métallique sur le tapis roulant, et se jeter un petit verre au duty-free.

En fin de compte il n'est que 22:50 lorsque je suis définitivement abbagé, et que je jette un billet de 5€ au bureau de change le plus proche pour que nous puissions regagner dignement la terrasse de notre cafétéria.

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Là, autour du peu de boissons que nous avons les moyens de nous offrir, nous admirons le manager de la cafétéria, qui tel un trisomique, mesure la hauteur de ses bouteilles d'alcool et pèse ses cubitainer de vin afin de s'assurer la loyauté de ses subalternes.

Il n'est pas loin d'1:30 lorsque nous nous décidons, pour de bon cette fois, à regagner la zone de check-in, et une fois entrée en zone internationale, une nouvelle étape débute...
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by seb - 2011-05-26 18:01
Nous nous levons tôt, 7h30 et le temps de s'enfiler un café notre chauffeur nous attend pour partir à la découverte de Nairobi Park, un site particulier à deux doigts de la capitale et le plus petit du Kenya, à peine plus de 100 ha.

Nous avons réservé le chauffeur à la journée, c'est très économique, car il va nous faire visiter le parc, nous trimballer  faire quelques courses, et nous déposer à l'aéroport.

Nous sommes très vite à l'entrée du parc où une nouvelle fois nous nous prenons une grosse pilée, nous payons nos entrées en tant qu'étrangers autour de 60€ et les 5€ restants sont destinés à payer l'entrée de la voiture et du chauffeur.

Une fois à l'intérieur nous complétons amplement notre tableau de chasse.

Après avoir traqué le lion en vain pendant près d'une demi-heure (ce dernier peut se laisser apercevoir avec un peu de chance aux premières lueurs du jour) nous avons la chance de tomber très près de rhinocéros, animal que nous pouvons dorénavant cocher comme vu.

Après quoi nous naviguons plusieurs heures durant, avec de belles observations à la clé, girafes, singes, autruches, impalas, buffles, que nous avons la chance d'admirer en grand nombres, phacochères et pour finir crocodiles et tortues, les hippopotames ne se laissant pas distinguer. Mais nous avons eu la chance d'en voir moult à Murchinson Falls.







Après avoir fait quelques courses, nous n'avons rien d'autre à faire que de nous faire déposer à l'aéroport aux alentours de 15:00, notre avion étant à 4:30 du matin, histoire de se faire chier comme des russes durant douze longues heures.

À juste titre, puisqu'en effet de 15:00 à 22:00 nous noyons notre chagrin dans la bière, mais avec modération ayant calepiné nos shillings kenyans au plus juste. Après quoi, ayant tout claqué, nous intégrons la zone de check-in des bagages, où l'ennui atteint son paroxysme. Et nous zonons tels des zombies, attendant désespérément dans cet aéroport quasi-désert, les 1:30 du matin fatidiques où nous pourrons enfin bourrer notre cantine métallique sur le tapis roulant, et se jeter un petit verre au duty-free.

En fin de compte il n'est que 22:50 lorsque je suis définitivement abbagé, et que je jette un billet de 5€ au bureau de change le plus proche pour que nous puissions regagner dignement la terrasse de notre cafétéria.



Là, autour du peu de boissons que nous avons les moyens de nous offrir, nous admirons le manager de la cafétéria, qui tel un trisomique, mesure la hauteur de ses bouteilles d'alcool et pèse ses cubitainer de vin afin de s'assurer la loyauté de ses subalternes.

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    [content] => Nous sommes réveillés par la clochette des employés qui nous annonce l'heure du petit déjeuner, nous retrouvons nos amis allemands qui nous offrent leurs saucisses car ils sont végétariens.

Il nous reste deux heures de trajet que nous ne voyons pas passer car nous traversons des parcs nationaux et nous pouvons donc admirer gratuitement, le train roulant à faible vitesse, différents animaux: zèbres, autruches, impalas, sont juste sous notre fenêtre et traversent hardiment la voie à l'approche de la locomotive se spectacle nous réjouit et confirme la richesse de la faune africaine.

L'arrivée se fait neanmoins rapidement et à 9h30 nous sommes à Nairobi surnommé Nairobbery par les kenyans.

Nous franchissons les bas-fonds de Nairobi, entre bidonvilles et zones industrielles, et le train s'arrête vite en gare.

Nous prenons un taxi qui après plusieurs détours nous amène enfin au Campsite que nous recherchions.

C'est un havre de paix et de liberté près du centre de Nairobi, ville à la criminalité galopante où tout est interdit (presque pire qu'en France, je vous laisse donc imaginer le tableau...)

Nous passons tout notre temps là, le temps d'organiser notre dernier safari de demain, de faire nos comptes et d'alimenter cette page, le temps passe vite et nous nous couchons tôt.
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by seb - 2011-05-25 18:01
Nous sommes réveillés par la clochette des employés qui nous annonce l'heure du petit déjeuner, nous retrouvons nos amis allemands qui nous offrent leurs saucisses car ils sont végétariens.

Il nous reste deux heures de trajet que nous ne voyons pas passer car nous traversons des parcs nationaux et nous pouvons donc admirer gratuitement, le train roulant à faible vitesse, différents animaux: zèbres, autruches, impalas, sont juste sous notre fenêtre et traversent hardiment la voie à l'approche de la locomotive se spectacle nous réjouit et confirme la richesse de la faune africaine.

L'arrivée se fait neanmoins rapidement et à 9h30 nous sommes à Nairobi surnommé Nairobbery par les kenyans.

Nous franchissons les bas-fonds de Nairobi, entre bidonvilles et zones industrielles, et le train s'arrête vite en gare.

Nous prenons un taxi qui après plusieurs détours nous amène enfin au Campsite que nous recherchions.

C'est un havre de paix et de liberté près du centre de Nairobi, ville à la criminalité galopante où tout est interdit (presque pire qu'en France, je vous laisse donc imaginer le tableau...)

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    [content] => Aujourd'hui la journée sera dédiée au transport. En effet nous allons utiliser un maximum de moyens différents. Bateau, avion, matatu, Tuk Tuk, puis le train.

Nous prenons un café sur le port puis faisons nos bagages pour prendre la navette. Naturellement un conducteur de jet boat nous propose avec insistance de nous emmener dans son bateau. Nous l'écartons poliment et prenons une navette collective, qui nous emmène à bon port en temps et en heure.

Le petit aéroport est situé sur une île voisine, à notre arrivée, le groupe électrogène démarre pour alimenter le scanner à bagage, nous donnons une petite pièce aux employés du bateau qui nous ont porté nos cantines métalliques et commençons le contrôle.

Anthony se fait abbager pour ses sachets de waragi ([url=http://www.daryo.com/seb/element/neuvieme-jour-kabale,TwW7]voir notre excursion à Kabale[/url]) et il faut longuement leur expliquer que cet alcool de bananes qu'ils ne consomment pas reste un produit légal dans une soute d'avion.

L'avion arrive, c'est un 35 places en très bon état de la compagnie fly540.
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Le vol va durer 25 minutes, à 2300 mètres d'altitude, et va nous permettre, outre d'économiser 6h de route, d'admirer de magnifiques paysages.
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Nous arrivons bien vite à Malindi, à 2h de route de Mombasa, et nous trouvons presque aussitôt un matatu pour nous y emmener.

Les conducteurs sont naturellement des bouchers, qui connaissant la route par coeur, enchainent les pointes de vitesse et pilent devant les dos d'âne. Notons une fois de plus la grande efficacité des transports, à mi-chemin nous changeons de véhicule, de conducteur, mais l'info est transmise, nous ne payons pas un sou de plus et on nous dépose sans surprise à Mombasa.

Là un tocard nous taxe nos valises et les déposes dans une mauvaise agence de voyage à 10m de là où une morue essaye de nous faire croire que le prochain train pour Nairobi n'est que demain. Elle essaye de nous vendre une place dans son vieux casson, mais nous la renvoyons sur les roses et prenons un Tuk Tuk vers la gare ferroviaire.

Là nous sommes rassurés, le train part bien ce soir et il reste de la place. Le temps d'acheter les places, de prendre un rafraichissement à proximité, nous voici installés dans notre compartiment avec un jeune japonais. C'est un train pour touriste, sans aucun doute...
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En queue du train, les banquettes de troisième classe accueillent la population locale, le prix y est beaucoup plus avantageux.

Le convoi s'élance sur la petite voie métrique, nous allons diner au wagon restaurant face à un allemand qui a fait la connerie de venir au Kenya avec son steak haché, qui manifestement est passé sous un bus*.

Le train ne date pas d'hier (années 50 dirais-je) et la voie étant elle aussi ancienne, on nous arrête en pleine voie pour le service de la soupe, afin d'éviter les accidents...

Ensuite, nous passons un long moment dans le couloir, face à notre compartiment, nous nous félicitons de cette journée bien productive, et nous admirons la grande ours, à l'envers sur l'Équateur.

Nous allons nous coucher, et le balancement du train sur les rails nous promet une bonne nuit.

[i]*ceci est un gag privée.[/i]
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by seb - 2011-05-24 18:01
Aujourd'hui la journée sera dédiée au transport. En effet nous allons utiliser un maximum de moyens différents. Bateau, avion, matatu, Tuk Tuk, puis le train.

Nous prenons un café sur le port puis faisons nos bagages pour prendre la navette. Naturellement un conducteur de jet boat nous propose avec insistance de nous emmener dans son bateau. Nous l'écartons poliment et prenons une navette collective, qui nous emmène à bon port en temps et en heure.

Le petit aéroport est situé sur une île voisine, à notre arrivée, le groupe électrogène démarre pour alimenter le scanner à bagage, nous donnons une petite pièce aux employés du bateau qui nous ont porté nos cantines métalliques et commençons le contrôle.

Anthony se fait abbager pour ses sachets de waragi (voir notre excursion à Kabale) et il faut longuement leur expliquer que cet alcool de bananes qu'ils ne consomment pas reste un produit légal dans une soute d'avion.

L'avion arrive, c'est un 35 places en très bon état de la compagnie fly540.


Le vol va durer 25 minutes, à 2300 mètres d'altitude, et va nous permettre, outre d'économiser 6h de route, d'admirer de magnifiques paysages.


Nous arrivons bien vite à Malindi, à 2h de route de Mombasa, et nous trouvons presque aussitôt un matatu pour nous y emmener.

Les conducteurs sont naturellement des bouchers, qui connaissant la route par coeur, enchainent les pointes de vitesse et pilent devant les dos d'âne. Notons une fois de plus la grande efficacité des transports, à mi-chemin nous changeons de véhicule, de conducteur, mais l'info est transmise, nous ne payons pas un sou de plus et on nous dépose sans surprise à Mombasa.

Là un tocard nous taxe nos valises et les déposes dans une mauvaise agence de voyage à 10m de là où une morue essaye de nous faire croire que le prochain train pour Nairobi n'est que demain. Elle essaye de nous vendre une place dans son vieux casson, mais nous la renvoyons sur les roses et prenons un Tuk Tuk vers la gare ferroviaire.

Là nous sommes rassurés, le train part bien ce soir et il reste de la place. Le temps d'acheter les places, de prendre un rafraichissement à proximité, nous voici installés dans notre compartiment avec un jeune japonais. C'est un train pour touriste, sans aucun doute...


En queue du train, les banquettes de troisième classe accueillent la population locale, le prix y est beaucoup plus avantageux.

Le convoi s'élance sur la petite voie métrique, nous allons diner au wagon restaurant face à un allemand qui a fait la connerie de venir au Kenya avec son steak haché, qui manifestement est passé sous un bus*.

Le train ne date pas d'hier (années 50 dirais-je) et la voie étant elle aussi ancienne, on nous arrête en pleine voie pour le service de la soupe, afin d'éviter les accidents...

Ensuite, nous passons un long moment dans le couloir, face à notre compartiment, nous nous félicitons de cette journée bien productive, et nous admirons la grande ours, à l'envers sur l'Équateur.

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    [content] => Aujourd'hui est une belle journée qui commence sous la pluie.

Nous nous levons en décalé, et le temps pour nous d'assister à un beau spectacle offert par mère nature, nous partons vite profiter des petite ruelle très agréables pour flâner et découvrir cette charmante bourgade.
[img=https://daryo.com/data/asset/t3Wc_cdP9.jpg]

Après un petit déjeuner tardif avec jus de fruit local, nous achetons le célèbre backgammon africain version backpacker.

Ici ce qui est agréable c'est que l'île est exempte de voiture et l'âne est le moyen de locomotion principal utilisé par les habitants, ce qui rajoute un charme certain aux lieux.

Après un mois passé dans les gaz d'échappement cette coupure est appréciée à sa juste valeur, seul un gros groupe électrogène à la sortie de la ville vient rompre la quiétude des lieux.

À Lamu, la majorité de la population est musulmane, et ici, la burqa ne fait pas débat.

Après notre breakfast, nous passons acheter des billet pour notre retour... en avion. Venir ici en bus a été si interminable, qu'à 33€ l'aller simple pour Malindi, nous n'allons pas nous priver.

Nous partons en début d'après-midi pour la plage, de l'autre côté de l'île. La balade nous offre une très belle perspective sur  tous les aspects de cette contrée: des pêcheurs qui réparent leur boutre, aux portes des maisons, richement sculptées. De très belle maison, parées de coraux, nichées dans des ruelles étroites. Difficile de ne pas tomber sous le charme des lieux.

[i]Photos à venir[/i]

Nous arrivons sur la plage, qui techniquement prend toute la moitié de l'île qui est située côté océan indien, les zones habitées étant du côté de la côte.

Nous y passons un long moment à nous baigner, dans un cadre somptueux. Nous ramassons quelques bouts de coraux, et des coquillages.

Sur le retour, nous continuons à apprécier les charmes de cet endroit magnifique, et nous croisons le vieil Ali, un chef cuisinier qui tient dans sa maison l'une des meilleures tables de Lamu, dont la réputation est arrivée jusqu'au Lonely Planet, et qui nous propose pour un prix modique de nous préparer le meilleur de la pêche du jour, dont du homard.

L'offre est alléchante, seulement il a déjà pour ce soir ses huit clients, le maximum qu'il s'autorise. Partant demain, nous n'avons d'autre choix que de déjeuner vers 10h, et, à regret, nous devons renoncer. On ne peut pas tout faire.

La soirée s'achève dans l'un des seuls bars présents sur l'île, nous croisons un groupe d'amies qui nous invitent à leur table et nous apprennent quelques mots de swahili.

Je vais me coucher alors qu'Anthony continue à approfondir ses connaissances linguistiques.

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by seb - 2011-05-23 18:01
Aujourd'hui est une belle journée qui commence sous la pluie.

Nous nous levons en décalé, et le temps pour nous d'assister à un beau spectacle offert par mère nature, nous partons vite profiter des petite ruelle très agréables pour flâner et découvrir cette charmante bourgade.


Après un petit déjeuner tardif avec jus de fruit local, nous achetons le célèbre backgammon africain version backpacker.

Ici ce qui est agréable c'est que l'île est exempte de voiture et l'âne est le moyen de locomotion principal utilisé par les habitants, ce qui rajoute un charme certain aux lieux.

Après un mois passé dans les gaz d'échappement cette coupure est appréciée à sa juste valeur, seul un gros groupe électrogène à la sortie de la ville vient rompre la quiétude des lieux.

À Lamu, la majorité de la population est musulmane, et ici, la burqa ne fait pas débat.

Après notre breakfast, nous passons acheter des billet pour notre retour... en avion. Venir ici en bus a été si interminable, qu'à 33€ l'aller simple pour Malindi, nous n'allons pas nous priver.

Nous partons en début d'après-midi pour la plage, de l'autre côté de l'île. La balade nous offre une très belle perspective sur  tous les aspects de cette contrée: des pêcheurs qui réparent leur boutre, aux portes des maisons, richement sculptées. De très belle maison, parées de coraux, nichées dans des ruelles étroites. Difficile de ne pas tomber sous le charme des lieux.

Photos à venir

Nous arrivons sur la plage, qui techniquement prend toute la moitié de l'île qui est située côté océan indien, les zones habitées étant du côté de la côte.

Nous y passons un long moment à nous baigner, dans un cadre somptueux. Nous ramassons quelques bouts de coraux, et des coquillages.

Sur le retour, nous continuons à apprécier les charmes de cet endroit magnifique, et nous croisons le vieil Ali, un chef cuisinier qui tient dans sa maison l'une des meilleures tables de Lamu, dont la réputation est arrivée jusqu'au Lonely Planet, et qui nous propose pour un prix modique de nous préparer le meilleur de la pêche du jour, dont du homard.

L'offre est alléchante, seulement il a déjà pour ce soir ses huit clients, le maximum qu'il s'autorise. Partant demain, nous n'avons d'autre choix que de déjeuner vers 10h, et, à regret, nous devons renoncer. On ne peut pas tout faire.

La soirée s'achève dans l'un des seuls bars présents sur l'île, nous croisons un groupe d'amies qui nous invitent à leur table et nous apprennent quelques mots de swahili.

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    [content] => Le bus nous dépose sur la presqu'île de Mombasa vers 8:00. Le temps pour nous de boire un café, et de récupérer un colis contenant la précieuse clé USB de Daphnée que j'avais oublié à Kampala, nous nous mettons en quête d'un bus pour Lamu.

Un Tuk-Tuk (un peu comme les Rickshaw indiens) nous conduit à une compagnie à même de nous y emmener. Le départ est imminent, et il n'est que neuf heures lorsque nous nous lançons à l'assaut d'un trajet qui promet d'être long et pénible.

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Le bus que nous avons est un vieux casson made in india, où la norme est d'avoir cinq sièges par rangée. Inutile de dire que nous n'avons aucune place, même pas pour étendre les jambes. Le trajet va durer 9h. Sur une piste défoncée et interminable.

Tout le monde m'abbage*, y compris Anthony, après une journée de transport bien rude, je suis moins patient.

Après une crevaison, nous arrivons enfin vers 18:30, et nous filons vite fait vers un bateau public, ignorant les nombreux conducteurs de jet boats et d'autres touristes qui essayent de nous convaincre de faire le trajet en bateau privé, plus rapide.

La traversée n'est pourtant pas très longue et nous arrivons vite sur la charmante petite ile de Lamu.

Les beach boys nous abbage* un peu mais nous avons déjà décidé de l'endroit où nous allions dormir, il est à deux pas de l'embarcadère.

Enfin, une douche, du repos, des rafraichissements, du dodo.


*[b]abbager[/b] [i]v. Syn. écouiller, saouler, gonfler[/i]
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by seb - 2011-05-22 18:01
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Un Tuk-Tuk (un peu comme les Rickshaw indiens) nous conduit à une compagnie à même de nous y emmener. Le départ est imminent, et il n'est que neuf heures lorsque nous nous lançons à l'assaut d'un trajet qui promet d'être long et pénible.



Le bus que nous avons est un vieux casson made in india, où la norme est d'avoir cinq sièges par rangée. Inutile de dire que nous n'avons aucune place, même pas pour étendre les jambes. Le trajet va durer 9h. Sur une piste défoncée et interminable.

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La traversée n'est pourtant pas très longue et nous arrivons vite sur la charmante petite ile de Lamu.

Les beach boys nous abbage* un peu mais nous avons déjà décidé de l'endroit où nous allions dormir, il est à deux pas de l'embarcadère.

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    [content] => Après 36h de bus nous sommes face à l'océan indien. 

Vous pouvez toujours uivre notre position en temps réel grace au lien ci-dessous.
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by seb - 2011-05-22 03:19
Après 36h de bus nous sommes face à l'océan indien.

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    [content] => Nous mettons la clé sous la porte à 6:15, au propre comme au figuré, et partons pour Kampala Coach, à 3km de là.

Un boda chacun, nous avons tout nos bagages, soit nos cantines métalliques et nos sacs. On est donc à deux doigts de se vautrer, les bodas n'étant pas très étanches en cette heure matinale.

Mais aussi surprenant que cela puisse être nous arrivons sains et saufs, et le bus part pile à l'heure convenue.

Nous partons pour l'île de Lamu, 200 km au nord de Mombasa, ville situé à 1150km d'ici. Inutile de dire qu'on est pas rendu.

Le premier trajet se déroule sans encombre jusqu'à Eldoret, les formalités avec l'immigration, ougandaise puis kenyane, se passent sans encombre, le bus nous fait quelques frayeurs en avançant régulièrement à vide le long d'un no-man's land d'un kilomètre le long de la frontière.

Vers midi nous sommes à Eldoret. Gestion rapide et efficace, retrait de devises kenyanes, rafraichissement, deux trois courses, et un transfert de colis que j'ai effectué pour Zita.
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Nous sommes supposés reprendre le bus vers 17:00 mais ce dernier est tombé en panne, et la compagnie affrète rapidement deux matatus pour nous transférer à son siège de Nairobi, à presque 4h de route.

Cette dernière est défoncée, nous roulons sous la pluie et inaugurons un nouveau synonyme qui va ponctuer nos conversation durant la prochaine journée: [b]boucher[/b] [i]n.m. Syn.[/i] conducteur intrépide.

À mi-chemin, une pause s'impose et vers 23:00 nous sommes enfin à Nairobi.
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La compagnie de bus gère très bien, sans surprise, nous repartons vite pour Mombasa. Nous n'assistons pas au départ car nous dormons déjà.

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Durant le trajet, Morphée nous rappelle par cycles. Le bus est moitié plein, heureusement.
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by seb - 2011-05-21 18:01
Nous mettons la clé sous la porte à 6:15, au propre comme au figuré, et partons pour Kampala Coach, à 3km de là.

Un boda chacun, nous avons tout nos bagages, soit nos cantines métalliques et nos sacs. On est donc à deux doigts de se vautrer, les bodas n'étant pas très étanches en cette heure matinale.

Mais aussi surprenant que cela puisse être nous arrivons sains et saufs, et le bus part pile à l'heure convenue.

Nous partons pour l'île de Lamu, 200 km au nord de Mombasa, ville situé à 1150km d'ici. Inutile de dire qu'on est pas rendu.

Le premier trajet se déroule sans encombre jusqu'à Eldoret, les formalités avec l'immigration, ougandaise puis kenyane, se passent sans encombre, le bus nous fait quelques frayeurs en avançant régulièrement à vide le long d'un no-man's land d'un kilomètre le long de la frontière.

Vers midi nous sommes à Eldoret. Gestion rapide et efficace, retrait de devises kenyanes, rafraichissement, deux trois courses, et un transfert de colis que j'ai effectué pour Zita.


Nous sommes supposés reprendre le bus vers 17:00 mais ce dernier est tombé en panne, et la compagnie affrète rapidement deux matatus pour nous transférer à son siège de Nairobi, à presque 4h de route.

Cette dernière est défoncée, nous roulons sous la pluie et inaugurons un nouveau synonyme qui va ponctuer nos conversation durant la prochaine journée: boucher n.m. Syn. conducteur intrépide.

À mi-chemin, une pause s'impose et vers 23:00 nous sommes enfin à Nairobi.


La compagnie de bus gère très bien, sans surprise, nous repartons vite pour Mombasa. Nous n'assistons pas au départ car nous dormons déjà.



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    [content] => Mon camarade Anthony et moi-même avons à notre actif plusieurs voyages d'un mois et nous avons constaté que systématiquement il y a une semaine un peu molle où l'intensité du voyage diminue un peu avant de reprendre de plus belle.

Nous en avons déduit que cette semaine passée a été la fameuse semaine molle. Nous sommes restés à Kampala, un peu avachis, éreintés par l'excitation des deux premières semaines qui -soyons honnête- nous avaient un peu fatigués psychologiquement, tant nous avons découvert de choses en vadrouillant aux quatre coins du pays.

Nous avons pris le temps d'apprécier la ville, les gens, sans nous presser, et à faire des nuits normales.

Cette période touche à sa fin, c'était aujourd'hui notre dernier jour en Ouganda.

Aujourd'hui nous avons été acheter nos billets de bus, rangé nos affaires, dit au revoir à Daphnée, qui durant ces trois semaines nous a présenté tous ses amis, nous a emmené dans les meilleurs endroits de la ville, nous a bien conseillé durant nos virées, et qui a surtout bien veillé sur nous.

Le soir, nous disons au revoir à Damien, avec qui nous avons passé de très bons moments, que ce soit devant un billard ou à Murchinson Falls, et à Fiona et Zita, qui ont eu cette gentillesse et cette convivialité proprement Ougandaise.

Nos vacances ne sont pas finies pour autant, demain nous partons au Kenya, et vu la distance, nous ne sommes pas rendus.
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by seb - 2011-05-20 18:01
Mon camarade Anthony et moi-même avons à notre actif plusieurs voyages d'un mois et nous avons constaté que systématiquement il y a une semaine un peu molle où l'intensité du voyage diminue un peu avant de reprendre de plus belle.

Nous en avons déduit que cette semaine passée a été la fameuse semaine molle. Nous sommes restés à Kampala, un peu avachis, éreintés par l'excitation des deux premières semaines qui -soyons honnête- nous avaient un peu fatigués psychologiquement, tant nous avons découvert de choses en vadrouillant aux quatre coins du pays.

Nous avons pris le temps d'apprécier la ville, les gens, sans nous presser, et à faire des nuits normales.

Cette période touche à sa fin, c'était aujourd'hui notre dernier jour en Ouganda.

Aujourd'hui nous avons été acheter nos billets de bus, rangé nos affaires, dit au revoir à Daphnée, qui durant ces trois semaines nous a présenté tous ses amis, nous a emmené dans les meilleurs endroits de la ville, nous a bien conseillé durant nos virées, et qui a surtout bien veillé sur nous.

Le soir, nous disons au revoir à Damien, avec qui nous avons passé de très bons moments, que ce soit devant un billard ou à Murchinson Falls, et à Fiona et Zita, qui ont eu cette gentillesse et cette convivialité proprement Ougandaise.

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    [title] => Matatu cards
    [content] => On peut jouer même à deux.

Le dealer distribue 7 cartes aux joueurs dans le sens des aiguilles d'une montre.

Il pose la pile et retourne la première carte à côté.

Le but est de se défausser de ses cartes, chacun son tour, pour peu qu'elles aient la même couleur ou la même valeur que celle que la défausse. Si on ne peut pas le faire, il faut tirer une carte.

Les cartes suivantes ont un effet particulier:

[b]As[/b] on demande pour la suite la couleur que l'on veut.
Si c'est l'As de pique, on est dispensé de tirer une carte en cas d'erreur de jeu ou de 2.

[b]2[/b] le joueur suivant doit tirer deux cartes.

[b]7[/b] termine le jeu. Une fois posée, on compte les points (voir ci-dessous)

[b]8[/b] saute le joueur suivant.

[b]J[/b]  renverse le sens de la partie.

Le gagnant est celui qui n'a plus de carte ou celui qui a le moins de points si la carte 7 a été abattue.

[b]Valeur des cartes :[/b]
As de pique: 60
2: 20
Autres as: 15
K: 13
Q: 12
J: 11
Autres cartes: leur valeur.

NB: on peut jouer avec les joker. Dans ce cas il faut jouer la même couleur de joker que la défausse, et le joueur suivant doit tirer 5 cartes (éventuellement annulé par l'as de pique)
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by seb - 2011-05-19 18:02
On peut jouer même à deux.

Le dealer distribue 7 cartes aux joueurs dans le sens des aiguilles d'une montre.

Il pose la pile et retourne la première carte à côté.

Le but est de se défausser de ses cartes, chacun son tour, pour peu qu'elles aient la même couleur ou la même valeur que celle que la défausse. Si on ne peut pas le faire, il faut tirer une carte.

Les cartes suivantes ont un effet particulier:

As on demande pour la suite la couleur que l'on veut.
Si c'est l'As de pique, on est dispensé de tirer une carte en cas d'erreur de jeu ou de 2.

2 le joueur suivant doit tirer deux cartes.

7 termine le jeu. Une fois posée, on compte les points (voir ci-dessous)

8 saute le joueur suivant.

J  renverse le sens de la partie.

Le gagnant est celui qui n'a plus de carte ou celui qui a le moins de points si la carte 7 a été abattue.

Valeur des cartes :
As de pique: 60
2: 20
Autres as: 15
K: 13
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Autres cartes: leur valeur.

NB: on peut jouer avec les joker. Dans ce cas il faut jouer la même couleur de joker que la défausse, et le joueur suivant doit tirer 5 cartes (éventuellement annulé par l'as de pique)
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    [title] => Kenyan Poker
    [content] => On peut jouer même à deux.

Le dealer distribue 4 cartes aux joueurs dans le sens des aiguilles d'une montre.

Il pose la pile et retourne la première carte à côté.

Le but est de se défausser de ses cartes, chacun son tour, pour peu qu'elles aient la même couleur ou la même valeur que celle que la défausse. Si on ne peut pas le faire, il faut tirer une carte.

Les cartes suivantes ont un effet particulier:

[b]2[/b] le joueur suivant doit tirer deux cartes, même règle que pour le 3

[b]3[/b] le joueur suivant doit tirer trois cartes, si il pose lui-même un 3, le suivant doit prendre 6 cartes, etc...

[b]Q / 8[/b] sont des questions. Ont doit poser la même couleur uniquement.

[b]J[/b] [i]jump[/i] saute le tour du joueur suivant.

[b]K[/b] [i]kickback[/i] renverse le sens de la partie

[b]As[/b] en cas de carte 2 ou 3, ou d'erreur de jeu, on est dispensé de piocher

Le gagnant est celui qui n'a plus de carte.

[i]Note pour myself: à compléter[/i]
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by seb - 2011-05-19 18:02
On peut jouer même à deux.

Le dealer distribue 4 cartes aux joueurs dans le sens des aiguilles d'une montre.

Il pose la pile et retourne la première carte à côté.

Le but est de se défausser de ses cartes, chacun son tour, pour peu qu'elles aient la même couleur ou la même valeur que celle que la défausse. Si on ne peut pas le faire, il faut tirer une carte.

Les cartes suivantes ont un effet particulier:

2 le joueur suivant doit tirer deux cartes, même règle que pour le 3

3 le joueur suivant doit tirer trois cartes, si il pose lui-même un 3, le suivant doit prendre 6 cartes, etc...

Q / 8 sont des questions. Ont doit poser la même couleur uniquement.

J jump saute le tour du joueur suivant.

K kickback renverse le sens de la partie

As en cas de carte 2 ou 3, ou d'erreur de jeu, on est dispensé de piocher

Le gagnant est celui qui n'a plus de carte.

Note pour myself: à compléter
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    [title] => Vingt-quatrième jour - Jinja
    [content] => Ce matin nous partons pour Jinja, aux sources du Nil, avec Zita et Fiona ([url=http://www.daryo.com/seb/element/vingtieme-jour-repos,Fo3a]voir épisodes précédents[/url]). Et nous partons tôt, vers 8:00.

À Jinja, on trouve toutes les prestations touristiques possibles, du Rafting au saut à l'élastique en passant par la balade en quad. Mais notre objectif est simplement de nous baigner en admirant de jolies chutes d'eau.

Après un long trajet en Matatu, nous arrivons à une heure raisonnable dans le petit village de Jinja, distant de 80km.

D'ici il faut encore prendre un boda pour aller jusqu'aux chutes, située à Bujagali. Celui sur lequel sont montés Fiona et Anthony se la colle quasiment, sur un dos d'âne et sa roue étant bloqué est incapable de repartir.

Après un changement de prestataire, nous repartons et sommes très vite sur site. Je vous laisse admirer cette lamentable photo en vous précisant que n'ayant pas d'ordinateur quand je voyage, la plupart des photos présentes ici sont prises avec mon téléphone.
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C'est vraiment charmant, le Nil s'étend sur près d'un kilomètre, avec de nombreuses chutes que les ados des villages alentours arrivent à descendre avec un simple bidon pour seule bouée. Nous assistons à ce spectacle, et conformément à notre plan, nous allons nous baigner. L'eau est très bonne, le cadre est magnifique.

Nous déjeunons ensuite d'un Tilapia de taille respectable, et dans la mesure où la pluie commence à arriver nous squattons la terrasse couverte du restaurant où nos amis nous apprennent deux jeux de cartes de leur cru.

Ces jeux se jouent avec un jeu classique de 54 cartes, vous pouvez en consulter les règles:
[url=http://www.daryo.com/seb/element/1835,matatu-cards]Matatu cards[/url]
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Nous rentrons assez tard, les bouchons avant Kampala sont juste horribles, et lorsque nous retrouvons Daphnée, elle a déjà commencé à bien fêter son départ, qui est demain.

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by seb - 2011-05-19 18:01
Ce matin nous partons pour Jinja, aux sources du Nil, avec Zita et Fiona (voir épisodes précédents). Et nous partons tôt, vers 8:00.

À Jinja, on trouve toutes les prestations touristiques possibles, du Rafting au saut à l'élastique en passant par la balade en quad. Mais notre objectif est simplement de nous baigner en admirant de jolies chutes d'eau.

Après un long trajet en Matatu, nous arrivons à une heure raisonnable dans le petit village de Jinja, distant de 80km.

D'ici il faut encore prendre un boda pour aller jusqu'aux chutes, située à Bujagali. Celui sur lequel sont montés Fiona et Anthony se la colle quasiment, sur un dos d'âne et sa roue étant bloqué est incapable de repartir.

Après un changement de prestataire, nous repartons et sommes très vite sur site. Je vous laisse admirer cette lamentable photo en vous précisant que n'ayant pas d'ordinateur quand je voyage, la plupart des photos présentes ici sont prises avec mon téléphone.


C'est vraiment charmant, le Nil s'étend sur près d'un kilomètre, avec de nombreuses chutes que les ados des villages alentours arrivent à descendre avec un simple bidon pour seule bouée. Nous assistons à ce spectacle, et conformément à notre plan, nous allons nous baigner. L'eau est très bonne, le cadre est magnifique.

Nous déjeunons ensuite d'un Tilapia de taille respectable, et dans la mesure où la pluie commence à arriver nous squattons la terrasse couverte du restaurant où nos amis nous apprennent deux jeux de cartes de leur cru.

Ces jeux se jouent avec un jeu classique de 54 cartes, vous pouvez en consulter les règles:
Matatu cards
Kenyan Poker

Nous rentrons assez tard, les bouchons avant Kampala sont juste horribles, et lorsque nous retrouvons Daphnée, elle a déjà commencé à bien fêter son départ, qui est demain.
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    [title] => Vingt-troisième jour - Les marais de Mabamba (ou pas)
    [content] => Ce matin plus d'électricité et donc plus d'eau (nous sommes sur une colline, il y a une pompe). Nous prenons notre café matinal en face de notre QG et nous commençons à organiser notre départ pour le Kenya.

On est mercredi, et nous partirons sans doute vendredi en même temps que Daphnée, qui rentre 15 jours en France.

Nous essayons de prendre la même compagnie de bus que lors de notre arrivée ici. Ces derniers son confortables et assez ponctuels.

Le prix est correct, compte tenu de la distance. De Kampala nous devrions partir Samedi matin très tôt, transiter par Eldoret au Kenya, et reprendre un autre bus dans la soirée pour Mombassa, soit 1150 Km, pour 25€.

Une fois ces informations prises nous déjeunons à proximité, au milieu d'une manifestation politique, avant de partir pour les marais de Mabamba à proximité d'Entebbe.

Le trajet en Matatu prend une petite heure. Et nous arrivons sur place vers 15:00. Les marais sont de l'autre coté d'un bras du lac Victoria, le temps d'aller à l'embarcadère à pieds, nous prenons un but. Et le temps d'un rafraichissement nous partons dans l'autre sens.

Notre objectif était d'observer le [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Bec-en-sabot_du_Nil]Bec-en-sabot-du-Nil[/url], un oiseau endémique présent depuis fort longtemps dans la région. Occasion manquée.
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Arrivée à Kampala, nous sortons au Steak Out, nous y retrouvons avec grand plaisir notre camarade Damien ([url=http://www.daryo.com/seb/element/douzieme-jour-croisiere-sur-le-nil,AfuW]qui était avec nous à Murchinson Falls[/url]), ainsi que [url=http://www.daryo.com/seb/element/vingtieme-jour-repos,Fo3a]Zita et Fiona[/url], avec qui nous partirons demain pour les sources du Nil, à Jinja.

Nous faisons quelques parties de billard, il serait plus juste de dire que nous nous faisons laminer par Damien. Le billard anglais est très apprécié ici, les gens sont en général moins mauvais que nous autres débutants.

Nous partirons tôt (oupsss...)
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by seb - 2011-05-18 18:01
Ce matin plus d'électricité et donc plus d'eau (nous sommes sur une colline, il y a une pompe). Nous prenons notre café matinal en face de notre QG et nous commençons à organiser notre départ pour le Kenya.

On est mercredi, et nous partirons sans doute vendredi en même temps que Daphnée, qui rentre 15 jours en France.

Nous essayons de prendre la même compagnie de bus que lors de notre arrivée ici. Ces derniers son confortables et assez ponctuels.

Le prix est correct, compte tenu de la distance. De Kampala nous devrions partir Samedi matin très tôt, transiter par Eldoret au Kenya, et reprendre un autre bus dans la soirée pour Mombassa, soit 1150 Km, pour 25€.

Une fois ces informations prises nous déjeunons à proximité, au milieu d'une manifestation politique, avant de partir pour les marais de Mabamba à proximité d'Entebbe.

Le trajet en Matatu prend une petite heure. Et nous arrivons sur place vers 15:00. Les marais sont de l'autre coté d'un bras du lac Victoria, le temps d'aller à l'embarcadère à pieds, nous prenons un but. Et le temps d'un rafraichissement nous partons dans l'autre sens.

Notre objectif était d'observer le Bec-en-sabot-du-Nil, un oiseau endémique présent depuis fort longtemps dans la région. Occasion manquée.


Arrivée à Kampala, nous sortons au Steak Out, nous y retrouvons avec grand plaisir notre camarade Damien (qui était avec nous à Murchinson Falls), ainsi que Zita et Fiona, avec qui nous partirons demain pour les sources du Nil, à Jinja.

Nous faisons quelques parties de billard, il serait plus juste de dire que nous nous faisons laminer par Damien. Le billard anglais est très apprécié ici, les gens sont en général moins mauvais que nous autres débutants.

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    [content] => Ok, ça sert parfois à rien de résumer des journées où il ne se passe pas grand chose, mais quand on part pour faire un post par jour, c'est plus pour nos archives que pour l'intérêt de nos lecteurs.

Les deux prochains jours ne sont pas transcendants, vous voilà prévenu.

Donc aujourd'hui, revenant de ma promenade matinale, je retrouve Anthony, et nous partons pour le post office pour acheter des timbres et poster une petite liasse de cartes. Je ne me sens pas bien du tout, pollution, bruit, chaleur, manque de sommeil, je m'allonge trois bonnes heures avant d'être à nouveau capable de bouger.

Nous partons à pieds pour un petit tour de Kampala. Nous avons visité un peu les alentours de notre point de chute mais il nous reste quelques trucs à voir.

Direction la grande mosquée, d'abord, financée par Kadhafi, personnage très apprécié ici.
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Nous en faisons rapidement le tour, nous pouvons même y entrer. La vue sur Kampala est très jolie, la mosquée étant située sur l'une des sept collines qui dominent la ville.

Direction le vieux marché ensuite, un souk très vivant où l'on trouve de tout (comme à la Samaritaine) et où notre progression est régulièrement interrompue par l'achat des différentes nourritures que distribuent les marchands ambulants.

Nous terminons au temple hindou, qui est naturellement très fréquenté puisque entouré de commerces.

Je perd Anthony de vue quelques minutes, et en application d'une règle que nous nous étions fixé (se rendre au dernier point où l'on s'est perdu de vue) nous nous retrouvons rapidement.

Nous partons dans un bar à proximité de chez Daphnée, de là nous prenons un rafraichissement de bon aloi.
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by seb - 2011-05-17 18:01
Ok, ça sert parfois à rien de résumer des journées où il ne se passe pas grand chose, mais quand on part pour faire un post par jour, c'est plus pour nos archives que pour l'intérêt de nos lecteurs.

Les deux prochains jours ne sont pas transcendants, vous voilà prévenu.

Donc aujourd'hui, revenant de ma promenade matinale, je retrouve Anthony, et nous partons pour le post office pour acheter des timbres et poster une petite liasse de cartes. Je ne me sens pas bien du tout, pollution, bruit, chaleur, manque de sommeil, je m'allonge trois bonnes heures avant d'être à nouveau capable de bouger.

Nous partons à pieds pour un petit tour de Kampala. Nous avons visité un peu les alentours de notre point de chute mais il nous reste quelques trucs à voir.

Direction la grande mosquée, d'abord, financée par Kadhafi, personnage très apprécié ici.


Nous en faisons rapidement le tour, nous pouvons même y entrer. La vue sur Kampala est très jolie, la mosquée étant située sur l'une des sept collines qui dominent la ville.

Direction le vieux marché ensuite, un souk très vivant où l'on trouve de tout (comme à la Samaritaine) et où notre progression est régulièrement interrompue par l'achat des différentes nourritures que distribuent les marchands ambulants.

Nous terminons au temple hindou, qui est naturellement très fréquenté puisque entouré de commerces.

Je perd Anthony de vue quelques minutes, et en application d'une règle que nous nous étions fixé (se rendre au dernier point où l'on s'est perdu de vue) nous nous retrouvons rapidement.

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    [content] => Mis à part remplir des cartes postales, et déjeuner avec Daphnée dans un très bon restaurant Coréen, nous n'avons pas été aujourd'hui d'une immense efficacité.

Profitons-en pour donner un petit aperçu du coût de la vie en Ouganda.

Tout d'abord, la monnaie, le Shilling Ougandais, à pour taux de change : 3 500 UGS = 1 EUR

Il n'y a pas de centimes, les pièces sont de 50, 100, 200, et 500 Shillings, les billets de 1000, 2000, 5000, 10 000, 20 000, et 50 000 Shillings.

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[b]Voici les prix des différents biens de la vie courante:[/b]

[b]Transport[/b]
1 litre de diesel: 3 250 USH [i](0,93 EUR)[/i]
300 Km en Bus : 15 000 USH [i](4,28 EUR)[/i]
Course de 10min en Boda pour 1 personne : 3 000 USH [i](0,85 EUR)[/i]
50 Km en Matatu : 2 000 USH [i](0,57 EUR)[/i]
Ferry pour les îles Sesse (3h de traversée) : 10 000 USH [i](2,85 EUR)[/i]

[b]Alimentation[/b]
Bouteille de vin de qualité 75cl : 20 000 USH [i](5,71 EUR)[/i]
Bière 50Cl : 3 000 USH [i](0,85 EUR)[/i]
1l de Jus de Fruit : 4500 USH [i](1,28 EUR)[/i]
Brochette, achetée par la fenêtre du bus: 500 USH [i](0,14 EUR)[/i]

[b]Vices[/b]
Boîte d'allumettes : 50 USH [i](0,01 EUR)[/i]
Paquet de Dunhill Red : 4 000 USH [i](1,14 EUR)[/i]
Vodka Smirnoff Red 1l : 14 000 USH [i](4,00 EUR)[/i]

[b]Communication[/b]
350Mo de Données sur iPhone : 20 000 USH [i](5,71 EUR)[/i]
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[b]Services[/b]
Repas dans un restaurant décent : 15 000 USH [i](4,28 EUR)[/i]
1 Nuit dans un hôtel de passe pour 2 : 13 000 USH [i](3,71 EUR)[/i]
1 Nuit dans un Banda, pour 2 : 30 000 USH [i](8,56 EUR)[/i]


Dés que l'on devient touriste, les prix passent en Dollars US, et changent totalement de catégorie:

Entrée dans un parc national pour 1 journée / 1 personne étrangère : 30 USD [i](22,07 EUR)[/i]
Entrée dans un parc national pour 1 journée / 1 personne ougandaise : 5 000 USH [i](1,42 EUR)[/i]
Guide à la journée pour 1 véhicule : 20 USD [i](14,71 EUR)[/i]

[b]Hors-Budget[/b]
1 nuit dans un hôtel 5* : 300 USD [i](220,71 EUR)[/i]
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by seb - 2011-05-16 18:01
Mis à part remplir des cartes postales, et déjeuner avec Daphnée dans un très bon restaurant Coréen, nous n'avons pas été aujourd'hui d'une immense efficacité.

Profitons-en pour donner un petit aperçu du coût de la vie en Ouganda.

Tout d'abord, la monnaie, le Shilling Ougandais, à pour taux de change : 3 500 UGS = 1 EUR

Il n'y a pas de centimes, les pièces sont de 50, 100, 200, et 500 Shillings, les billets de 1000, 2000, 5000, 10 000, 20 000, et 50 000 Shillings.



Voici les prix des différents biens de la vie courante:

Transport
1 litre de diesel: 3 250 USH (0,93 EUR)
300 Km en Bus : 15 000 USH (4,28 EUR)
Course de 10min en Boda pour 1 personne : 3 000 USH (0,85 EUR)
50 Km en Matatu : 2 000 USH (0,57 EUR)
Ferry pour les îles Sesse (3h de traversée) : 10 000 USH (2,85 EUR)

Alimentation
Bouteille de vin de qualité 75cl : 20 000 USH (5,71 EUR)
Bière 50Cl : 3 000 USH (0,85 EUR)
1l de Jus de Fruit : 4500 USH (1,28 EUR)
Brochette, achetée par la fenêtre du bus: 500 USH (0,14 EUR)

Vices
Boîte d'allumettes : 50 USH (0,01 EUR)
Paquet de Dunhill Red : 4 000 USH (1,14 EUR)
Vodka Smirnoff Red 1l : 14 000 USH (4,00 EUR)

Communication
350Mo de Données sur iPhone : 20 000 USH (5,71 EUR)
Timbre vers zone Europe : 1 600 USH (0,46 EUR)

Services
Repas dans un restaurant décent : 15 000 USH (4,28 EUR)
1 Nuit dans un hôtel de passe pour 2 : 13 000 USH (3,71 EUR)
1 Nuit dans un Banda, pour 2 : 30 000 USH (8,56 EUR)


Dés que l'on devient touriste, les prix passent en Dollars US, et changent totalement de catégorie:

Entrée dans un parc national pour 1 journée / 1 personne étrangère : 30 USD (22,07 EUR)
Entrée dans un parc national pour 1 journée / 1 personne ougandaise : 5 000 USH (1,42 EUR)
Guide à la journée pour 1 véhicule : 20 USD (14,71 EUR)

Hors-Budget
1 nuit dans un hôtel 5* : 300 USD (220,71 EUR)
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    [content] => Entendu une bonne cinquantaine de fois, nous avons croisé le Hummer immatriculé "BIG SIZE" de ce chanteur lors d'une de nos virées nocturnes.

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by seb - 2011-05-16 05:02
Entendu une bonne cinquantaine de fois, nous avons croisé le Hummer immatriculé "BIG SIZE" de ce chanteur lors d'une de nos virées nocturnes.

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Anthony et Daphnée partent pour un brunch pendant que je dors salement, puis nous allons chez Fiona, une amie ougandaise de Daphnée chez qui nous mangeons une assiette composée de mets locaux, dont le très local Matooke, des haricots, et de l'avocat, qui ici est délicieux.

Nous y restons un long moment, l'accueil est chaleureux, et nous sympathisons avec toute cette petite assemblée, autour de quelques rafraichissements.

La soirée se termine par un chef d'œuvre cinématographique local: Le Roi Lion.
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by seb - 2011-05-15 18:01
Inefficacité extrême en ce dimanche, jour du seigneur.

Anthony et Daphnée partent pour un brunch pendant que je dors salement, puis nous allons chez Fiona, une amie ougandaise de Daphnée chez qui nous mangeons une assiette composée de mets locaux, dont le très local Matooke, des haricots, et de l'avocat, qui ici est délicieux.

Nous y restons un long moment, l'accueil est chaleureux, et nous sympathisons avec toute cette petite assemblée, autour de quelques rafraichissements.

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    [content] => Je croise au réveil Anthony, de retour d'une balade matinale, et l'après-midi, je vais me délecter d'un massage intégral avant que nous allions tous ensemble acheter quelques souvenirs dans un marché artisanal.

La soirée se passe chez les voisins de Daphnée, nous pouvons ramper jusqu'à notre lit.

Rien de très intéressant donc, et pour meubler, voyons maintenant avec mon camarade Anthony, spécialiste es-natura, quelques caractéristiques de la faune et de la flore exceptionnellement riche de l’Ouganda:

[i]Photos à venir[/i]

[size=1.4]Faune[/size] 

Ici les animaux sont massivement représentés:

Citons tout d'abord "Les Big Five" (expression des chasseurs, à l'origine) que sont l’éléphant, le lion, le buffle, le rhinocéros et le léopard

Cela n'occulte en rien les nombreuses autre espèce présentes dans le pays

[b]Primates:[/b] Babouin*, Chimpanzé, Galago, Gorille des montagne, Samango, Vervet*...

[b]Félins:[/b] Caracal, Chat sauvage Africain, Guépard, Léopard, Lion, Serval...

[b]Autre Carnivores:[/b] Chacal, Hyène, Lycaon, Ratel...
Grands Herbivores: Buffle d'Afrique*, Éléphant d'Afrique*, Girafe*, Hippopotame*,Phacochère* (notre célèbre Pumba dans Le Roi Lion), Rhinocéros blanc (malheureusement en voie d'extinction, car braconné pour sa corne en kératine et non en ivoire), et le Zèbre*,

ainsi que les nombreuses espèce d'Antilopes: Bubale de Jackson*, Antilope Rouanne, Cobe d'Ouganda* (endémique), Cobe à croissant, Eland du Cap, Grand Koudou, Impala*, Ourébi*, Situnga, Topi, Dik-dik

[b]Plus en vrac:[/b] Crocodiles*, Mangoustes* (rouge et rayée), Civette, Genette, Porc-épic,  

* cette astérisque est un repère pour les espèces que nous avons eu la chance d'observer.


Coté piaf les ornithologues sont sur le cul (passez moi l'expression) car avec plus de 1100 espèces représentées l'Ouganda est juste le record du continent.

Impossible donc de les décrire tous, citons juste quelques exemples:

L'autruche, La Grue Couronnée* (l’emblème du pays représentée sur le drapeau), le Jabiru*, le Marabout*, le Tisserin* (architecte comme le Cassique de Guyanne), le Héron Goliath, l'Ibis, les Cigognes, le Bec-en-sabot du Nil (oiseau rare et préhistorique), Les Rapaces, les Vautour(1/2 douzaines), Les Martins pêcheurs (très colorés); les Perroquets, les Ibis, Les Guêpiers, Rolliers... Bref j’arrête mais y'en à des tas...

Citons aussi de nombreuses espèces de Chauve-souris, qui vous l’aurez remarqué n'ont pas leur place ici car ce ne sont pas des piaf ( merci de votre indulgence).


[size=1.4]Flore[/size]

Elle n'est pas en reste ici et comme le reste elle est exubérante:

J'ai retrouvé ici beaucoup de variétés que j'ai déjà pu rencontrer sous l'équateur et que je cite en vrac:

[b]Les Arbres:[/b]

Le Manguier, Le Papayer, Le Palmier Royal, Le Palmier à Huile, l'avocatier, les différents Acacia, le Jackfrut...


[b]Les Plantes:[/b]

Les Bananiers (différente variétés (je rapelle au passage que c'est une herbacée)), le Papyrus, le Flamboyant, l'Arbre du voyageur...

[b]Coté cultures:[/b]

Maïs, Millet, Pois, Haricots, Riz, Sésame (ouvre-toi), Cannes à sucres, Sorghos, Café, Thé, Tomates...

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by seb - 2011-05-14 18:01
Je croise au réveil Anthony, de retour d'une balade matinale, et l'après-midi, je vais me délecter d'un massage intégral avant que nous allions tous ensemble acheter quelques souvenirs dans un marché artisanal.

La soirée se passe chez les voisins de Daphnée, nous pouvons ramper jusqu'à notre lit.

Rien de très intéressant donc, et pour meubler, voyons maintenant avec mon camarade Anthony, spécialiste es-natura, quelques caractéristiques de la faune et de la flore exceptionnellement riche de l’Ouganda:

Photos à venir

Faune 

Ici les animaux sont massivement représentés:

Citons tout d'abord "Les Big Five" (expression des chasseurs, à l'origine) que sont l’éléphant, le lion, le buffle, le rhinocéros et le léopard

Cela n'occulte en rien les nombreuses autre espèce présentes dans le pays

Primates: Babouin*, Chimpanzé, Galago, Gorille des montagne, Samango, Vervet*...

Félins: Caracal, Chat sauvage Africain, Guépard, Léopard, Lion, Serval...

Autre Carnivores: Chacal, Hyène, Lycaon, Ratel...
Grands Herbivores: Buffle d'Afrique*, Éléphant d'Afrique*, Girafe*, Hippopotame*,Phacochère* (notre célèbre Pumba dans Le Roi Lion), Rhinocéros blanc (malheureusement en voie d'extinction, car braconné pour sa corne en kératine et non en ivoire), et le Zèbre*,

ainsi que les nombreuses espèce d'Antilopes: Bubale de Jackson*, Antilope Rouanne, Cobe d'Ouganda* (endémique), Cobe à croissant, Eland du Cap, Grand Koudou, Impala*, Ourébi*, Situnga, Topi, Dik-dik

Plus en vrac: Crocodiles*, Mangoustes* (rouge et rayée), Civette, Genette, Porc-épic,  

* cette astérisque est un repère pour les espèces que nous avons eu la chance d'observer.


Coté piaf les ornithologues sont sur le cul (passez moi l'expression) car avec plus de 1100 espèces représentées l'Ouganda est juste le record du continent.

Impossible donc de les décrire tous, citons juste quelques exemples:

L'autruche, La Grue Couronnée* (l’emblème du pays représentée sur le drapeau), le Jabiru*, le Marabout*, le Tisserin* (architecte comme le Cassique de Guyanne), le Héron Goliath, l'Ibis, les Cigognes, le Bec-en-sabot du Nil (oiseau rare et préhistorique), Les Rapaces, les Vautour(1/2 douzaines), Les Martins pêcheurs (très colorés); les Perroquets, les Ibis, Les Guêpiers, Rolliers... Bref j’arrête mais y'en à des tas...

Citons aussi de nombreuses espèces de Chauve-souris, qui vous l’aurez remarqué n'ont pas leur place ici car ce ne sont pas des piaf ( merci de votre indulgence).


Flore

Elle n'est pas en reste ici et comme le reste elle est exubérante:

J'ai retrouvé ici beaucoup de variétés que j'ai déjà pu rencontrer sous l'équateur et que je cite en vrac:

Les Arbres:

Le Manguier, Le Papayer, Le Palmier Royal, Le Palmier à Huile, l'avocatier, les différents Acacia, le Jackfrut...


Les Plantes:

Les Bananiers (différente variétés (je rapelle au passage que c'est une herbacée)), le Papyrus, le Flamboyant, l'Arbre du voyageur...

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    [content] => Pour notre balade matinale, nous avons un guide. Son utilité ne nous avait pas sauté aux yeux de prime abord, dans la mesure où nous avions acheté la carte de la région.

Finalement, il nous a offert une promenade que nous n'aurions jamais pu faire seuls, prenant les chemins de traverse, au milieu des petites exploitations agricoles, et très calé en botanique, il nous a présenté en détails les différents arbres et plantes endémiques, pour la plus grande joie de mon compère.
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La faune et la flore sont tellement riches dans la région que nous auront l'occasion de la détailler plus avant dans un prochain billet.

Nous sommes arrivés, après deux heures de marche, aux chutes de Mahoma, où nous avons pu nous baigner.
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Les paysages dans cette région sont très jolis, c'est la plus grande concentration mondiale de lacs de cratères avec au loin les Monts Rwenzori, culminant, pour le mont Stanley à 5109m.

L'endroit est très agréable, mais par manque de concertation nous y sommes venu avec le minimum syndical d'argent liquide. Nous devons repasser par un distributeur si nous voulons rester une nuit de plus, et ces derniers ne sont présents que dans les villes voisines de Fort Portal et Kasese.

Finalement, la zone ayant été validée pour une grande partie, nous décidons de repartir pour Kampala, via Kasese et Mbarara, afin de faire une petite boucle dans l'ouest du pays.

Nous prenons congés de nos hôtes du camp, dont il faut souligner l'accueil irréprochable, et commençons à marcher vers la route principale, à 15km de piste de là.

Après 1h sans avoir croisé grand monde, nous trouvons un boda, qui nous conduit pour une somme dérisoire vers la station de bus sur la route principale.

Encore quelques kilomètres de matatu, et nous sommes à Kasese, au pied des monts Rwenzori, où nous attendent un distributeur d'argent et un rafraichissement de bon aloi.

La nuit commence a tomber lorsque nous prenons un matatu surchargé vers Mbarara.

Anthony voyage sur mes genoux sur la première moitié du chemin, suscitant sympathie de l'ensemble des autochtones présents, alors que nous traversons l'immense parc Queen Elisabeth, où nous croisons quelques animaux.

L'itinéraire que nous avons choisi n'est pas des plus courts, une fois à Mbarara, nous attendons autour de quelques barbecues de rue le même service de bus que celui qui [url=http://www.daryo.com/seb/element/neuvieme-jour-kabale,TwW7]nous avait ramené de Kabale[/url].

Lorsque ce dernier arrive enfin, c'est une véritable cohue, et c'est en jouant un peu nos occidentaux butés que nous nous imposons à bord.

Anthony a obtenu une place assise aux côtés de ravissantes Ougandaises, alors que je me fais les quatres heures de trajet d'abord sur un sac de haricots au milieu de l'allée, puis sur une planche, placé sur l'escalier de la porte.

Comme la dernière fois, le bus arrive très tard à Kampala, les rues sont désertes.
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by seb - 2011-05-13 18:01
Pour notre balade matinale, nous avons un guide. Son utilité ne nous avait pas sauté aux yeux de prime abord, dans la mesure où nous avions acheté la carte de la région.

Finalement, il nous a offert une promenade que nous n'aurions jamais pu faire seuls, prenant les chemins de traverse, au milieu des petites exploitations agricoles, et très calé en botanique, il nous a présenté en détails les différents arbres et plantes endémiques, pour la plus grande joie de mon compère.


La faune et la flore sont tellement riches dans la région que nous auront l'occasion de la détailler plus avant dans un prochain billet.

Nous sommes arrivés, après deux heures de marche, aux chutes de Mahoma, où nous avons pu nous baigner.


Les paysages dans cette région sont très jolis, c'est la plus grande concentration mondiale de lacs de cratères avec au loin les Monts Rwenzori, culminant, pour le mont Stanley à 5109m.

L'endroit est très agréable, mais par manque de concertation nous y sommes venu avec le minimum syndical d'argent liquide. Nous devons repasser par un distributeur si nous voulons rester une nuit de plus, et ces derniers ne sont présents que dans les villes voisines de Fort Portal et Kasese.

Finalement, la zone ayant été validée pour une grande partie, nous décidons de repartir pour Kampala, via Kasese et Mbarara, afin de faire une petite boucle dans l'ouest du pays.

Nous prenons congés de nos hôtes du camp, dont il faut souligner l'accueil irréprochable, et commençons à marcher vers la route principale, à 15km de piste de là.

Après 1h sans avoir croisé grand monde, nous trouvons un boda, qui nous conduit pour une somme dérisoire vers la station de bus sur la route principale.

Encore quelques kilomètres de matatu, et nous sommes à Kasese, au pied des monts Rwenzori, où nous attendent un distributeur d'argent et un rafraichissement de bon aloi.

La nuit commence a tomber lorsque nous prenons un matatu surchargé vers Mbarara.

Anthony voyage sur mes genoux sur la première moitié du chemin, suscitant sympathie de l'ensemble des autochtones présents, alors que nous traversons l'immense parc Queen Elisabeth, où nous croisons quelques animaux.

L'itinéraire que nous avons choisi n'est pas des plus courts, une fois à Mbarara, nous attendons autour de quelques barbecues de rue le même service de bus que celui qui nous avait ramené de Kabale.

Lorsque ce dernier arrive enfin, c'est une véritable cohue, et c'est en jouant un peu nos occidentaux butés que nous nous imposons à bord.

Anthony a obtenu une place assise aux côtés de ravissantes Ougandaises, alors que je me fais les quatres heures de trajet d'abord sur un sac de haricots au milieu de l'allée, puis sur une planche, placé sur l'escalier de la porte.

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    [content] => Nous n'avons pas forcément d'atomes crochus avec notre hôtel, et nous prenons donc notre café de l'autre côté de la rue, avant de partir pour les lacs de cratère.

Comme leur nom l'indique, ce sont des lacs, qui se sont formés à l'intérieur de cratères volcaniques, et qui ressemblent à ça:
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Le trajet commence, de manière rituelle, par l'ajout de 2l de carburant dans le réservoir, et par une petite attente, le temps d'entasser 8 personnes dans la petite berline Toyota.

Nous arrivons à destination après 20 minutes de piste, et nous nous dirigeons à pieds vers notre hébergement du jour.

Il s'agit d'un camp communautaire dédié à l'éco-tourisme, dont les bénéfices sont utilisés pour former les jeunes des villages alentours à être guides touristiques.

Nous déjeunons d'un Matooke local, servi en grande quantité, et qui déclenche une irrésistible envie de sieste.
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Une fois avoir flané au bord du lac, je m'endors en sursaut, furtivement réveillé par un léger orage sur le lac.

Nous essayons de le photographier, avec un succès mitigé.

Petite soirée avec Anthony, nous dinons légèrement (enfin, pour ma part), et Morphée nous appelle.

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by seb - 2011-05-12 18:01
Nous n'avons pas forcément d'atomes crochus avec notre hôtel, et nous prenons donc notre café de l'autre côté de la rue, avant de partir pour les lacs de cratère.

Comme leur nom l'indique, ce sont des lacs, qui se sont formés à l'intérieur de cratères volcaniques, et qui ressemblent à ça:


Le trajet commence, de manière rituelle, par l'ajout de 2l de carburant dans le réservoir, et par une petite attente, le temps d'entasser 8 personnes dans la petite berline Toyota.

Nous arrivons à destination après 20 minutes de piste, et nous nous dirigeons à pieds vers notre hébergement du jour.

Il s'agit d'un camp communautaire dédié à l'éco-tourisme, dont les bénéfices sont utilisés pour former les jeunes des villages alentours à être guides touristiques.

Nous déjeunons d'un Matooke local, servi en grande quantité, et qui déclenche une irrésistible envie de sieste.


Une fois avoir flané au bord du lac, je m'endors en sursaut, furtivement réveillé par un léger orage sur le lac.

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Ce dernier part, bien sûr au bout de trois quarts d'heures, le temps que toutes les places aient été vendues.

Nous sommes situés à l'avant de ce petit bus (une occasion en provenance du japon comme beaucoup de véhicules ici) et durant le trajet, sur une route dans un état très moyen, nous avons l'occasion d'admirer le coucher de soleil. Sur l'équateur, les couleurs sont toujours éclatantes.
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Nous arrivons dans la petite ville de Fort Portal, et le temps d'un rafraichissement de bon aloi, nous nous mettons en quête d'un hôtel. Nos guides n'étant pas très à jour, nous finissons dans un hôtel de passe assez miteux, mais bien suffisant pour une courte nuit de sommeil.

Nous refusons les propositions commerciales des prestataires de service présentes dans l'enceinte de l'établissement, et nous gagnons notre chambre l'esprit serein.
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by seb - 2011-05-11 18:01
Le temps pour nous de déjeuner avec Daphnée et l'une de ses collègues d'Orange Uganda, nous voici parti vers le bouillon de culture du bus park, à la recherche d'un transport vers Fort Portal, que, efficacité Ougandaise oblige, nous n'avons aucun mal à trouver.


Ce dernier part, bien sûr au bout de trois quarts d'heures, le temps que toutes les places aient été vendues.

Nous sommes situés à l'avant de ce petit bus (une occasion en provenance du japon comme beaucoup de véhicules ici) et durant le trajet, sur une route dans un état très moyen, nous avons l'occasion d'admirer le coucher de soleil. Sur l'équateur, les couleurs sont toujours éclatantes.


Nous arrivons dans la petite ville de Fort Portal, et le temps d'un rafraichissement de bon aloi, nous nous mettons en quête d'un hôtel. Nos guides n'étant pas très à jour, nous finissons dans un hôtel de passe assez miteux, mais bien suffisant pour une courte nuit de sommeil.

Nous refusons les propositions commerciales des prestataires de service présentes dans l'enceinte de l'établissement, et nous gagnons notre chambre l'esprit serein.
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    [title] => Quinzième jour - Kampala
    [content] => Aujourd'hui, il ne s'est rien passé, on est resté toute la journée chez Daphnée à rédiger nos comptes rendus et trier les photos. 

Le soir j'ai été récupérer mon portefeuille, qui, comme convenu, avait été ramené à Kampala. J'ai envoyé un chaleureux message de remerciement à l'anglaise qui s'est occupée de tout.

Vu que nous n'avons pas grand chose à raconter, faisons un point sur le vocabulaire:

[b]Boda [i]ou Boda-Boda[/i]:[/b] moto de 125cc avec chauffeur, ne comprenant généralement pas où vous voulez aller mais étant capable de vous donner le prix de la course. Ne pas oublier de négocier le prix en divisant par deux et bien regarder quel trajet il emprunte.

[b]Brochette :[/b] comme en Europe, mais disponibles à tous les coins de rue. Les moins chères sont à la chèvre, dont la viande est assez dure, et forte en goût.

[b]Dunhill :[/b] seules et uniques clopes disponibles en Ouganda (avec deux autres marques également de British American Tobacco) prix normal: 1,2€ le paquet.

[b]Facture :[/b] [i]Syn.[/i] bakchich, pourboire. Généralement  utilisé avec la police.

[b]Indien :[/b] individu riche possédant l'Ouganda.

[b]Matatu :[/b] Toyota Hi-Ace blanc de 14 places pouvant loger 28 personnes, et déservant tout le pays.

[b]Matooke :[/b] spécialité locale, consistant en de la banane cuite (dont le goût se rapproche de la pomme de terre), assaisonné d'une sauce aux cacahuètes.

[b]Mzungu :[/b] étranger. (terme non péjoratif) pluriel: Bazungu.

[b]Nedrill :[/b] informaticien dans Jurassic Park, nous en avons croisé le sosie à Kampala, deux de ses répliques sont devenus cultes:
• [i]"J'me fait toujours enculer moi d'façons"[/i]: utilisé lorsqu'on prend conscience qu'un périple en Boda nous a coûté deux fois le prix normal.
• [i]"J'adore ce pays"[/i]: utilisé en rangeant son portefeuille après un achat.

[b]Rafraichissement:[/b] utilisé dans nos comptes-rendus pour designer la consommation d'une ou deux bouteilles de 50cl de bière, par ordre de préférence:

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Et d'autres que nous ne re-tenterons pas de sitôt:

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[b]Ralentisseur :[/b] petite colline en bitume d'environ 50cm de haut, situé tous les 30m, et qui ponctue n'importe quel passage dans un village.

[b]Waragi :[/b] type de Gin local titrant 40 degrés, et peut être contrefait. Ou pas.
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by seb - 2011-05-10 18:01
Aujourd'hui, il ne s'est rien passé, on est resté toute la journée chez Daphnée à rédiger nos comptes rendus et trier les photos. 

Le soir j'ai été récupérer mon portefeuille, qui, comme convenu, avait été ramené à Kampala. J'ai envoyé un chaleureux message de remerciement à l'anglaise qui s'est occupée de tout.

Vu que nous n'avons pas grand chose à raconter, faisons un point sur le vocabulaire:

Boda ou Boda-Boda: moto de 125cc avec chauffeur, ne comprenant généralement pas où vous voulez aller mais étant capable de vous donner le prix de la course. Ne pas oublier de négocier le prix en divisant par deux et bien regarder quel trajet il emprunte.

Brochette : comme en Europe, mais disponibles à tous les coins de rue. Les moins chères sont à la chèvre, dont la viande est assez dure, et forte en goût.

Dunhill : seules et uniques clopes disponibles en Ouganda (avec deux autres marques également de British American Tobacco) prix normal: 1,2€ le paquet.

Facture : Syn. bakchich, pourboire. Généralement  utilisé avec la police.

Indien : individu riche possédant l'Ouganda.

Matatu : Toyota Hi-Ace blanc de 14 places pouvant loger 28 personnes, et déservant tout le pays.

Matooke : spécialité locale, consistant en de la banane cuite (dont le goût se rapproche de la pomme de terre), assaisonné d'une sauce aux cacahuètes.

Mzungu : étranger. (terme non péjoratif) pluriel: Bazungu.

Nedrill : informaticien dans Jurassic Park, nous en avons croisé le sosie à Kampala, deux de ses répliques sont devenus cultes:
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Rafraichissement: utilisé dans nos comptes-rendus pour designer la consommation d'une ou deux bouteilles de 50cl de bière, par ordre de préférence:



Et d'autres que nous ne re-tenterons pas de sitôt:



Ralentisseur : petite colline en bitume d'environ 50cm de haut, situé tous les 30m, et qui ponctue n'importe quel passage dans un village.

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    [content] => Départ de Masindi vers 8:00, nous avançons à un rythme soutenu sur une route de bonne qualité. Par acquis de conscience nous décidons de vérifier la pression des pneus, surtout celle de la roue de secours quinone parait sous-gonflé.

Notre sérieux n'est vraiment par récompensé. Le gonflage ouvre une ancienne fuite dans la roue, l'air s'en échappe massivement.

C'est l'occasion de faire réparer le pneu original et de le remettre en place, nous trouvons une station service où l'opération est réalisé très rapidement, et vers midi, nous arrivons vers Kampala après avoir croisé un bus rangé sur le bas-côté.

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Anthony et moi-même utilisons notre après-midi à faire laver la voiture, qui est dans une état lamentable, et à faire changer le clignotant par une contrefaçon chinoise, opération réalisée en moins de 20 minutes dans une rue blindée de réparateurs plus ou moins honnêtes.

La journée s'achève sur un petit rafraîchissement, et la soirée est pour tout le monde assez calme.
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by seb - 2011-05-09 18:01
Départ de Masindi vers 8:00, nous avançons à un rythme soutenu sur une route de bonne qualité. Par acquis de conscience nous décidons de vérifier la pression des pneus, surtout celle de la roue de secours quinone parait sous-gonflé.

Notre sérieux n'est vraiment par récompensé. Le gonflage ouvre une ancienne fuite dans la roue, l'air s'en échappe massivement.

C'est l'occasion de faire réparer le pneu original et de le remettre en place, nous trouvons une station service où l'opération est réalisé très rapidement, et vers midi, nous arrivons vers Kampala après avoir croisé un bus rangé sur le bas-côté.



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    [content] => Pour voir un maximum d'animaux, il faut partir à l'aube, avant que la chaleur ne les fassent partir sur les bords du fleuve, où à l'abri dans la forêt.

Nous irons nous promener sur les pistes de l'autre côté du Nil, et il n'y a qu'une barge par heure pour transporter les véhicules, nous devons y être à 6:45.

Seulement voilà avant même le café une évidence s'impose à nous: la roue avant gauche de notre véhicule est crevé, nous n'avons pas de cric, et juste quelques mauvaises clés.

Après avoir récupéré un peu de matériel auprès de nos amis, Anthony nous gratifie de ces petits moments de grande compétence dont il a le secret, et en deux temps trois mouvements la roue est changée.
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Trop tard malheureusement pour que nous puissions prendre le bateau en même temps que Jean-Baptiste et Hélène, et ce n'est que vers 8:00 que nous attaquons le safari, après avoir embarqué un ranger du parc en copilote.

Je conduis une bonne moitié de la matinée, les pistes sont assez compliquées à appréhender en raison de la pluie d'hier soir.
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Le Toyota a un grand toit ouvrant et mes compères peuvent profiter tous en même temps d'une vue panoramique sur la savane, où nous croisons, entre autres espèces, des girafes, pour la première fois.
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Nous partons ensuite à la chasse au lion, tous ceux que nous avons croisé l'ont rencontré à quelques kilomètres de là. Nous revoyons d'ailleurs Jean-Baptiste et Hélène qui en reviennent.

Nous le cherchons une bonne demi-heure, mais même après un peu de hors-piste, nous abandonnons. Selon le ranger il est probablement déjà parti s'abriter sous un arbre. Nous ne sommes pas vraiment déçus, au moins nous le verrons une prochaine fois. Nous en avons déjà tellement plein les yeux qu'il ne nous en faut pas vraiment plus.
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La chaleur arrive, les animaux se font rares, nous allons nous rafraichir dans un lodge luxueux en attendant la barge de 14:00.

Nous sommes déjà un peu à la ramasse, notre heure de sortie du parc était 11:00, et passé ce délai, Anthony et moi-même devront payer une journée supplémentaire à 30 USD par personne. Nous comptons suivre les conseils d'un employé du parc, et justifier notre retard par la pluie et les pistes détrempées.

Arrivés à notre camp nous déjeunons et Daphnée reçoit un appel de nos amis, qui sont tombés en panne au milieu de la piste, avant la porte du parc.

Nous partons vite les rejoindre, et rapidement nous tombons sur leur petit 4x4, immobilisé en pleine chaleur depuis près de 2h maintenant.

Nous tenons compagnie à Jean-Baptiste, alors qu'Hélène est partie pour la ville de Masindi, à plus d'une heure de route, chercher une dépanneuse.

Après une petite heure, ce n'est pas une dépanneuse qui arrive mais un mauvais camion coréen a propulsion, qui promet un trajet des plus comiques. D'autant que nos dépanneurs utilisent une chaine raboutée à de la ficelle en guise de barre de remorquage.
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En effet le trajet est long, quand la ficelle ne casse pas, c'est le camion qui patine, et l'orage qui se lève alors que la nuit tombe n'arrange vraiment pas les choses.

Le pauvre employé du parc que nous avons pris en stop voit quelques voitures nous doubler, et regrette sans doute de n'avoir pas attendu 10 minutes de plus sur le bas-côté.

Arrivés à la porte du parc vers 19:00, nous négocions âprement avec le garde pour ne pas payer la journée supplémentaire. L'idéal aurait été de l'acheter mais nous sommes tombés sur un incorruptible qui ne veux pas en démordre. Nous jouons à fond la carte de la mauvaise foi, il s'énerve, et finit par nous chasser, considérant que nous avons à notre crédit d'avoir pris son collègue en stop, et qu'il en a marre de voire nos tronches.

Nous arrivons tard à Masindi. Les dépanneurs n'arrivent pas à faire redémarrer le 4x4 après de nombreuses tentatives. Daphnée et Damien étant interdits de trajets de nuit par la sécurité d'Orange, nous allons dormir dans un lodge malheureusement situé à côté d'un bar très bruyant.

C'est à peu près à ce moment là qu'on m'a gentiment informé que j'avais oublié mon portefeuille contenant donc ma carte bleue et mon passeport au Red Chili...

Heureusement il s'agit d'une franchise, et la manager, une anglaise, m'a promis de me le faire envoyer au Red Chili Kampala. Les gens sont vraiment honnête, en général.
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by seb - 2011-05-08 18:01
Pour voir un maximum d'animaux, il faut partir à l'aube, avant que la chaleur ne les fassent partir sur les bords du fleuve, où à l'abri dans la forêt.

Nous irons nous promener sur les pistes de l'autre côté du Nil, et il n'y a qu'une barge par heure pour transporter les véhicules, nous devons y être à 6:45.

Seulement voilà avant même le café une évidence s'impose à nous: la roue avant gauche de notre véhicule est crevé, nous n'avons pas de cric, et juste quelques mauvaises clés.

Après avoir récupéré un peu de matériel auprès de nos amis, Anthony nous gratifie de ces petits moments de grande compétence dont il a le secret, et en deux temps trois mouvements la roue est changée.


Trop tard malheureusement pour que nous puissions prendre le bateau en même temps que Jean-Baptiste et Hélène, et ce n'est que vers 8:00 que nous attaquons le safari, après avoir embarqué un ranger du parc en copilote.

Je conduis une bonne moitié de la matinée, les pistes sont assez compliquées à appréhender en raison de la pluie d'hier soir.


Le Toyota a un grand toit ouvrant et mes compères peuvent profiter tous en même temps d'une vue panoramique sur la savane, où nous croisons, entre autres espèces, des girafes, pour la première fois.




Nous partons ensuite à la chasse au lion, tous ceux que nous avons croisé l'ont rencontré à quelques kilomètres de là. Nous revoyons d'ailleurs Jean-Baptiste et Hélène qui en reviennent.

Nous le cherchons une bonne demi-heure, mais même après un peu de hors-piste, nous abandonnons. Selon le ranger il est probablement déjà parti s'abriter sous un arbre. Nous ne sommes pas vraiment déçus, au moins nous le verrons une prochaine fois. Nous en avons déjà tellement plein les yeux qu'il ne nous en faut pas vraiment plus.




La chaleur arrive, les animaux se font rares, nous allons nous rafraichir dans un lodge luxueux en attendant la barge de 14:00.

Nous sommes déjà un peu à la ramasse, notre heure de sortie du parc était 11:00, et passé ce délai, Anthony et moi-même devront payer une journée supplémentaire à 30 USD par personne. Nous comptons suivre les conseils d'un employé du parc, et justifier notre retard par la pluie et les pistes détrempées.

Arrivés à notre camp nous déjeunons et Daphnée reçoit un appel de nos amis, qui sont tombés en panne au milieu de la piste, avant la porte du parc.

Nous partons vite les rejoindre, et rapidement nous tombons sur leur petit 4x4, immobilisé en pleine chaleur depuis près de 2h maintenant.

Nous tenons compagnie à Jean-Baptiste, alors qu'Hélène est partie pour la ville de Masindi, à plus d'une heure de route, chercher une dépanneuse.

Après une petite heure, ce n'est pas une dépanneuse qui arrive mais un mauvais camion coréen a propulsion, qui promet un trajet des plus comiques. D'autant que nos dépanneurs utilisent une chaine raboutée à de la ficelle en guise de barre de remorquage.


En effet le trajet est long, quand la ficelle ne casse pas, c'est le camion qui patine, et l'orage qui se lève alors que la nuit tombe n'arrange vraiment pas les choses.

Le pauvre employé du parc que nous avons pris en stop voit quelques voitures nous doubler, et regrette sans doute de n'avoir pas attendu 10 minutes de plus sur le bas-côté.

Arrivés à la porte du parc vers 19:00, nous négocions âprement avec le garde pour ne pas payer la journée supplémentaire. L'idéal aurait été de l'acheter mais nous sommes tombés sur un incorruptible qui ne veux pas en démordre. Nous jouons à fond la carte de la mauvaise foi, il s'énerve, et finit par nous chasser, considérant que nous avons à notre crédit d'avoir pris son collègue en stop, et qu'il en a marre de voire nos tronches.

Nous arrivons tard à Masindi. Les dépanneurs n'arrivent pas à faire redémarrer le 4x4 après de nombreuses tentatives. Daphnée et Damien étant interdits de trajets de nuit par la sécurité d'Orange, nous allons dormir dans un lodge malheureusement situé à côté d'un bar très bruyant.

C'est à peu près à ce moment là qu'on m'a gentiment informé que j'avais oublié mon portefeuille contenant donc ma carte bleue et mon passeport au Red Chili...

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    [content] => Départ à 7h, arrosé au café, nous venons de rencontrer notre quatrième comparse qui est venu nous rejoindre chez Daphnée, et je me jette dans la circulation Ougandaise, anarchique, un peu stressé il faut bien l'admettre par la conduite à gauche, les bodas, et autres joies de la route.

L'iPhone nous indique la route et nous évitons en cette heure matinale les bouchons infernaux de Kampala.

Le véhicule est immense, on pourrait y loger à 8 (soit 14 personnes en Afrique), inutile de dire qu'à l'arrière le dortoir s'installe tranquillement. Anthony remplace Daphnée au poste de copilote et c'est ensemble que nous assistons à la déroute du guidage par iPhone. Cet imbécile n'a pas tenu compte du paramètre "chaussée goudronnée / piste de brousse" et nous devons faire quelques 50 km sur piste pour réparer cette erreur.

Nous devons arriver dans à l'embarcadère avant 14:00 pour pouvoir prendre un bateau qui durant 3 heures nous ferra faire une petite croisière sur le Nil, nous pourrons y observer des animaux, et les chutes de Murchinson. Il serait donc dommage de louper ça. J'inverse mon poste avec Anthony et nous rejoignons le bon chemin. Avec beaucoup de maitrise, il avale une route rectiligne, cette fois quasi-déserte, en un rien de temps.

Arrivés à Masindi, commencent 85 km de piste pour nous rendre au camp. Ce parc national est juste immense, sa taille est presque celle du département de la Charente, et entièrement dédié à la protection de la faune et de la flore. Les autorités Ougandaises ont fait un sacré beau travail de préservation, bel exemple pour certains pays alentours, on ne peut pas dire qu'ici le braconnage soit un véritable fléau.

Durant notre route nous sommes mêmes passés devant un sanctuaire où l'on essaye de réintroduire le rhinocéros, par étapes, opération qui devrait s'achever d'ici quelques années par sa réintroduction dans plusieurs parcs nationaux.

Après quelques kilomètres sur la piste, c'est à 11h que nous payons notre entrée pour une journée, avant de reprendre la route.

Notre camarade Damien, qui a pris le volant avant Masindi, nous fait deux petites frayeurs sur la piste, dont l'une se caractérise par la perte d'un clignotant avant, mais c'est entier que nous arrivons, largement à temps, au Red Chili, qui sera notre camp pour la soirée.

Nous y retrouvons Jean-Baptiste et Hélène, des amis de Daphnée qui sont arrivés la veille, et qui vont nous accompagner pour le weekend.

Après un bon déjeuner il est temps de se rendre au bateau, par une chaleur accablante. Nous avons perdu 600m d'altitude par rapport à Kampala, et la différence de température se fait sentir.

Cette balade en bateau est un ravissement pour les yeux, dépassant l'entendement. Durant les deux premières heures nous allons voir des hippopotames, éléphants, buffles, crocodiles, de multiple espèces d'oiseaux, dans le décor idyllique de la forêt tropicale, et sur une rivière mythique.
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Nous nous sommes mis à bronzer sur la plateforme au dessus de ce qui peut être définit comme une barge à deux étages. Nous cuisons un peu, et avant d'arriver aux chutes, un orage salvateur vient nous rafraichir pendant quelques minutes, et nous offre de très belles couleurs à notre arrivée.
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Nous nous y arrêtons quelques minutes, pour que les touristes puissent faire la photo souvenir, et j'en profite pour filmer un peu.

Au retour vers l'embarcadère, l'orage reprend, très violent, trempant la plupart des passagers jusqu'aux os, et obligeant le bateau à s'abriter dans les roseaux, près d'une berge, en attendant que les éléments se calment. Le vent crée des vagues de taille tout à fait respectable, et je préfère être trempé que de voir notre embarcation chavirer au milieu des hippopotames et des crocodiles.

L'équipage du bateau est détendu et souriant, et transforment ce moment étrange en un très bon souvenir.

Cette croisière s'est vraiment bien passée et nous laisse de très belles images. La soirée est vite expédiée, et nous gagnons nos tentes.

Dehors, il continue de pleuvoir.
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by seb - 2011-05-07 18:01
Départ à 7h, arrosé au café, nous venons de rencontrer notre quatrième comparse qui est venu nous rejoindre chez Daphnée, et je me jette dans la circulation Ougandaise, anarchique, un peu stressé il faut bien l'admettre par la conduite à gauche, les bodas, et autres joies de la route.

L'iPhone nous indique la route et nous évitons en cette heure matinale les bouchons infernaux de Kampala.

Le véhicule est immense, on pourrait y loger à 8 (soit 14 personnes en Afrique), inutile de dire qu'à l'arrière le dortoir s'installe tranquillement. Anthony remplace Daphnée au poste de copilote et c'est ensemble que nous assistons à la déroute du guidage par iPhone. Cet imbécile n'a pas tenu compte du paramètre "chaussée goudronnée / piste de brousse" et nous devons faire quelques 50 km sur piste pour réparer cette erreur.

Nous devons arriver dans à l'embarcadère avant 14:00 pour pouvoir prendre un bateau qui durant 3 heures nous ferra faire une petite croisière sur le Nil, nous pourrons y observer des animaux, et les chutes de Murchinson. Il serait donc dommage de louper ça. J'inverse mon poste avec Anthony et nous rejoignons le bon chemin. Avec beaucoup de maitrise, il avale une route rectiligne, cette fois quasi-déserte, en un rien de temps.

Arrivés à Masindi, commencent 85 km de piste pour nous rendre au camp. Ce parc national est juste immense, sa taille est presque celle du département de la Charente, et entièrement dédié à la protection de la faune et de la flore. Les autorités Ougandaises ont fait un sacré beau travail de préservation, bel exemple pour certains pays alentours, on ne peut pas dire qu'ici le braconnage soit un véritable fléau.

Durant notre route nous sommes mêmes passés devant un sanctuaire où l'on essaye de réintroduire le rhinocéros, par étapes, opération qui devrait s'achever d'ici quelques années par sa réintroduction dans plusieurs parcs nationaux.

Après quelques kilomètres sur la piste, c'est à 11h que nous payons notre entrée pour une journée, avant de reprendre la route.

Notre camarade Damien, qui a pris le volant avant Masindi, nous fait deux petites frayeurs sur la piste, dont l'une se caractérise par la perte d'un clignotant avant, mais c'est entier que nous arrivons, largement à temps, au Red Chili, qui sera notre camp pour la soirée.

Nous y retrouvons Jean-Baptiste et Hélène, des amis de Daphnée qui sont arrivés la veille, et qui vont nous accompagner pour le weekend.

Après un bon déjeuner il est temps de se rendre au bateau, par une chaleur accablante. Nous avons perdu 600m d'altitude par rapport à Kampala, et la différence de température se fait sentir.

Cette balade en bateau est un ravissement pour les yeux, dépassant l'entendement. Durant les deux premières heures nous allons voir des hippopotames, éléphants, buffles, crocodiles, de multiple espèces d'oiseaux, dans le décor idyllique de la forêt tropicale, et sur une rivière mythique.




Nous nous sommes mis à bronzer sur la plateforme au dessus de ce qui peut être définit comme une barge à deux étages. Nous cuisons un peu, et avant d'arriver aux chutes, un orage salvateur vient nous rafraichir pendant quelques minutes, et nous offre de très belles couleurs à notre arrivée.


Nous nous y arrêtons quelques minutes, pour que les touristes puissent faire la photo souvenir, et j'en profite pour filmer un peu.

Au retour vers l'embarcadère, l'orage reprend, très violent, trempant la plupart des passagers jusqu'aux os, et obligeant le bateau à s'abriter dans les roseaux, près d'une berge, en attendant que les éléments se calment. Le vent crée des vagues de taille tout à fait respectable, et je préfère être trempé que de voir notre embarcation chavirer au milieu des hippopotames et des crocodiles.

L'équipage du bateau est détendu et souriant, et transforment ce moment étrange en un très bon souvenir.

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Donc pas trop le temps de mettre à jour.

Rendez-vous lundi prochain pour double ration.

D'ici là, notre [URL=http://www.daryo.com/seb/livetrack/] position en temps réel est disponible ici.[/URL]

Bon weekend.
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by seb - 2011-05-07 02:27
Nous sommes bien en vie et nous enchainons les excursions à un rythme Japonais.

Donc pas trop le temps de mettre à jour.

Rendez-vous lundi prochain pour double ration.

D'ici là, notre position en temps réel est disponible ici.

Bon weekend.
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    [title] => Onzième jour - Préparatifs vers Murchinson Falls
    [content] => C'est après avoir passé seulement une nuit sur cette île que nous repartons dans l'autre sens, avec l'envie d'y revenir pour mieux en apprécier les charmes.
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Sur le bateau, Anthony révise son anglais alors que nous squattons le pont, la cabine étant bondée.
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Le retour est rapide, à l'arrivée nous nous baladons dans un immense marché, qui grouille de monde. À la sortie Anthony s'est fait délesté de sa lampe frontale, placée dans la poche arrière de son sac à dos, c'est le jeu, il le prend avec philosophie.

Le temps de se poser un peu chez Daphnée, nous partons récupérer notre carrosse à son travail, chez Orange Uganda.

Car ce weekend nous partons pour le parc de Murchison Falls, où une voiture est plus que nécessaire, ne serait-ce que pour simplement s'y rendre.

Après un retard réglementaire d'une heure, meublé par la visite des locaux d'Orange, notre véhicule nous est livré, limite en panne sèche.

Il s'agit d'un Toyota Hi-Ace 4 roues motrices, normalement suffisant pour de la piste, et qui devrait convenir. Il nous est livré en semi-panne sèche et nous partons en croisant les doigts pour la station Total la plus proche (oui, en Ouganda aussi, on peut faire le trajet de chez Orange à chez Total, mais en roulant à gauche, uniquement).

Nous tombons définitivement en panne à 30m de la station, et je me graisse les mains en faisant remplir deux bidons d'huile d'un précieux diesel à 1€ le litre.

Le moteur repart, et nous partons avec Daphnée pour un restaurant chinois assez réputé.
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by seb - 2011-05-06 18:01
C'est après avoir passé seulement une nuit sur cette île que nous repartons dans l'autre sens, avec l'envie d'y revenir pour mieux en apprécier les charmes.


Sur le bateau, Anthony révise son anglais alors que nous squattons le pont, la cabine étant bondée.


Le retour est rapide, à l'arrivée nous nous baladons dans un immense marché, qui grouille de monde. À la sortie Anthony s'est fait délesté de sa lampe frontale, placée dans la poche arrière de son sac à dos, c'est le jeu, il le prend avec philosophie.

Le temps de se poser un peu chez Daphnée, nous partons récupérer notre carrosse à son travail, chez Orange Uganda.

Car ce weekend nous partons pour le parc de Murchison Falls, où une voiture est plus que nécessaire, ne serait-ce que pour simplement s'y rendre.

Après un retard réglementaire d'une heure, meublé par la visite des locaux d'Orange, notre véhicule nous est livré, limite en panne sèche.

Il s'agit d'un Toyota Hi-Ace 4 roues motrices, normalement suffisant pour de la piste, et qui devrait convenir. Il nous est livré en semi-panne sèche et nous partons en croisant les doigts pour la station Total la plus proche (oui, en Ouganda aussi, on peut faire le trajet de chez Orange à chez Total, mais en roulant à gauche, uniquement).

Nous tombons définitivement en panne à 30m de la station, et je me graisse les mains en faisant remplir deux bidons d'huile d'un précieux diesel à 1€ le litre.

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    [content] => Les vacances, souvent, signifient dormir moins, et c'est à 9:00 que nous sommes sur le pied de guerre pour nous rendre aux îles Sesse. Nous partons vers Entebbe, sur le lac Victoria où se trouve l'embarcadère pour le bateau, qui en trois bonnes heures, nous mènera au petit archipel.

Le bateau à l'air récent, nous nous installons à bord et rencontrons deux fonctionnaires des nations unis basés au Soudan, qui sont venus se reposer.

Nous sortons fumer ensemble sur le pont, et manquons de nous faire amender de 50 000 Schillings (14,3 €) chacun. Nos négociateurs se chargent de nous éviter ce désagrément.

Arrivés sur place il fait presque déjà nuit, et le coucher de soleil masqué par les nuages nous emmène à aller directement au Hornbill camp où nous allons passer la nuit.
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Nous avons sélectionné ce camp dans notre guide, car il n'est pas trop cher, car la nourriture y est réputée, et car il est tenu par un hippie allemand.

Le lieu est largement à la hauteur de sa réputation. Nous passons une soirée excellente.
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by seb - 2011-05-05 18:01
Les vacances, souvent, signifient dormir moins, et c'est à 9:00 que nous sommes sur le pied de guerre pour nous rendre aux îles Sesse. Nous partons vers Entebbe, sur le lac Victoria où se trouve l'embarcadère pour le bateau, qui en trois bonnes heures, nous mènera au petit archipel.

Le bateau à l'air récent, nous nous installons à bord et rencontrons deux fonctionnaires des nations unis basés au Soudan, qui sont venus se reposer.

Nous sortons fumer ensemble sur le pont, et manquons de nous faire amender de 50 000 Schillings (14,3 €) chacun. Nos négociateurs se chargent de nous éviter ce désagrément.

Arrivés sur place il fait presque déjà nuit, et le coucher de soleil masqué par les nuages nous emmène à aller directement au Hornbill camp où nous allons passer la nuit.


Nous avons sélectionné ce camp dans notre guide, car il n'est pas trop cher, car la nourriture y est réputée, et car il est tenu par un hippie allemand.

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    [content] => Ce matin nous sommes en plein questionnement stratégique. Nous devons être à Kampala dans deux jours pour récupérer une voiture afin d'aller au parc de Murchison Falls, et nous avons donc 2,5 jours pour faire quelque chose.

Posés sur le bord du lac, nous avons beau parcourir les guides, tout ce qui nous tente ne nous permet pas d'être de retour en temps et en heure.
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Après de longues hésitations nous finissons par partir, un peu à regret, de Lac Bunyuni pour la ville de Kabale, là où sont basés tous les bus et taxis.

Nous y allons en stop, dans une Toyota totalement ruinée des roues jusqu'au toit, mais qui nous dépose à bon port.

Très vite, nous trouvons les commodités dont nous avions besoin: banque, bureau de poste, taxis, puis nous hésitons encore entre aller à Kisoro, aller-retour, en sachant que l'intérêt majeur réside dans le trajet, la vue étant -parait-il- très jolie, et rentrer dés maintenant à Kampala.

Nous finissons par éliminer Kisoro en sachant qu'un bus part pour Kampala le soir même à vingt heures et que nous pourront faire la route de nuit.

Cette décision étant prise il ne nous reste plus qu'à zoner dans la ville pendant les cinq prochaines heures, étant un peu désœuvrés.

Un petit rafraichissement de bon aloi pour commencer, après quoi, une saine émulation réciproque va nous conduire à faire n'importe quoi.
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En arpentant la rue principale nous tombons d'abord sur des cantines métalliques de fabrication locale, puis sur des caisses de sachet de Waragi, le fameux alcool local, livré en 120 sachets de 120ml (je vous laisse faire le calcul).

Après de longues hésitations, notre intelligence limitée à cette heure de la soirée nous pousse à nous encombrer de ces cochonneries, rien que pour le plaisir de ne pas les payer cher, et en sachant quelle sera la galère de les gérer une fois au Kenya.
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Nous les collons dans la soute du bus, la peinture des cantines n'est même pas encore sèche, nous en avons plein les mains.

Le trajet dure 6 heures, nous sommes tassés, et nous dormons pour oublier que notre chauffeur est un inconscient pathologique.

À 3:00 nous arrivons à Kampala.
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by seb - 2011-05-04 18:01
Ce matin nous sommes en plein questionnement stratégique. Nous devons être à Kampala dans deux jours pour récupérer une voiture afin d'aller au parc de Murchison Falls, et nous avons donc 2,5 jours pour faire quelque chose.

Posés sur le bord du lac, nous avons beau parcourir les guides, tout ce qui nous tente ne nous permet pas d'être de retour en temps et en heure.


Après de longues hésitations nous finissons par partir, un peu à regret, de Lac Bunyuni pour la ville de Kabale, là où sont basés tous les bus et taxis.

Nous y allons en stop, dans une Toyota totalement ruinée des roues jusqu'au toit, mais qui nous dépose à bon port.

Très vite, nous trouvons les commodités dont nous avions besoin: banque, bureau de poste, taxis, puis nous hésitons encore entre aller à Kisoro, aller-retour, en sachant que l'intérêt majeur réside dans le trajet, la vue étant -parait-il- très jolie, et rentrer dés maintenant à Kampala.

Nous finissons par éliminer Kisoro en sachant qu'un bus part pour Kampala le soir même à vingt heures et que nous pourront faire la route de nuit.

Cette décision étant prise il ne nous reste plus qu'à zoner dans la ville pendant les cinq prochaines heures, étant un peu désœuvrés.

Un petit rafraichissement de bon aloi pour commencer, après quoi, une saine émulation réciproque va nous conduire à faire n'importe quoi.


En arpentant la rue principale nous tombons d'abord sur des cantines métalliques de fabrication locale, puis sur des caisses de sachet de Waragi, le fameux alcool local, livré en 120 sachets de 120ml (je vous laisse faire le calcul).

Après de longues hésitations, notre intelligence limitée à cette heure de la soirée nous pousse à nous encombrer de ces cochonneries, rien que pour le plaisir de ne pas les payer cher, et en sachant quelle sera la galère de les gérer une fois au Kenya.


Nous les collons dans la soute du bus, la peinture des cantines n'est même pas encore sèche, nous en avons plein les mains.

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    [content] => Je suis d'une humeur massacrante. Des impuretés se sont infiltrées derrière l'objectif de mon appareil photo et laissent des traces indélébiles sur tout ce que j'ai shooté depuis mon arrivée. Les photos seront sans doute récupérables après un long travail d'édition, mais les vidéos seront probablement bonnes pour la corbeille. Chacun à notre tour, nous avons nos moments de mauvaise humeur, ce sont les aléas de la vie en collectivité.

Le lac Bunyonyi est situé à 2000m d'altitude, le fond de l'air y est très frais, mais une petite baignade s'impose. On se cale chacun une centaine de mètres de nage en sachant bien que nous n'y reviendront pas. L'eau est bonne, mais mériterait quelques degrés de plus.
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Je me colle quelques résumés, afin d'approvisionner ces pages pour les prochains jours, et nous décidons de partir marcher dans les environs.

Nous commençons par suivre les contours du lac, durant 3 bonnes heures. En chemin beaucoup d'enfants et de paysans nous saluent cordialement. Certains enfants nous suivent un bon bout de temps, tapant la causette.

Deux d'entre eux qui pêchaient des poissons Tilapia à la main nous font gouter leur prise, après l'avoir faite cuire sur le feu. C'est délicieux.

Nous commençons ensuite l'ascension d'une colline qui nous donnera un beau point de vue. Nous sentons bien les effets de l'altitude et de la clope, l'infarctus me guette.

Une fois arrivés au sommet, nous franchissons les barbelés d'un chantier où seuls trois ouvriers s'affairent à construire un grand complexe hôtelier assez hideux, à deux pas des petites cases des paysans qui depuis des générations cultivent les flans des collines à la pioche. Il ne faudra pas 20 ans, sans doute, pour que ce lieu paradisiaque soit gangréné par le tourisme de masse.

Nous profitons donc de la vue, tout simplement magnifique que je vous laisse contempler sur une mauvaise photo prise avec mon téléphone.
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Nous continuons notre chemin sur la crête, les forêts nous masquent vite le panorama.

Nous arrivons vite au petit village de Kakomo, où nous nous arrêtons prendre un petit rafraichissement dans un troquet des plus typiques.
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L'un des clients nous fait gouter l'alcool local, le Waragi, (que nous connaissions déjà au demeurant) et comme nous ne somme pas des goujats nous en prenont une tournée (à moins d'un euro les deux verres pourquoi se priver ?) et ce n'est qu'à la tombée de la nuit que nous repartons pour notre lodge.

Nous y arrivons il fait nuit noire. Nous mangeons et au lit.
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by seb - 2011-05-03 18:01
Je suis d'une humeur massacrante. Des impuretés se sont infiltrées derrière l'objectif de mon appareil photo et laissent des traces indélébiles sur tout ce que j'ai shooté depuis mon arrivée. Les photos seront sans doute récupérables après un long travail d'édition, mais les vidéos seront probablement bonnes pour la corbeille. Chacun à notre tour, nous avons nos moments de mauvaise humeur, ce sont les aléas de la vie en collectivité.

Le lac Bunyonyi est situé à 2000m d'altitude, le fond de l'air y est très frais, mais une petite baignade s'impose. On se cale chacun une centaine de mètres de nage en sachant bien que nous n'y reviendront pas. L'eau est bonne, mais mériterait quelques degrés de plus.


Je me colle quelques résumés, afin d'approvisionner ces pages pour les prochains jours, et nous décidons de partir marcher dans les environs.

Nous commençons par suivre les contours du lac, durant 3 bonnes heures. En chemin beaucoup d'enfants et de paysans nous saluent cordialement. Certains enfants nous suivent un bon bout de temps, tapant la causette.

Deux d'entre eux qui pêchaient des poissons Tilapia à la main nous font gouter leur prise, après l'avoir faite cuire sur le feu. C'est délicieux.

Nous commençons ensuite l'ascension d'une colline qui nous donnera un beau point de vue. Nous sentons bien les effets de l'altitude et de la clope, l'infarctus me guette.

Une fois arrivés au sommet, nous franchissons les barbelés d'un chantier où seuls trois ouvriers s'affairent à construire un grand complexe hôtelier assez hideux, à deux pas des petites cases des paysans qui depuis des générations cultivent les flans des collines à la pioche. Il ne faudra pas 20 ans, sans doute, pour que ce lieu paradisiaque soit gangréné par le tourisme de masse.

Nous profitons donc de la vue, tout simplement magnifique que je vous laisse contempler sur une mauvaise photo prise avec mon téléphone.


Nous continuons notre chemin sur la crête, les forêts nous masquent vite le panorama.

Nous arrivons vite au petit village de Kakomo, où nous nous arrêtons prendre un petit rafraichissement dans un troquet des plus typiques.


L'un des clients nous fait gouter l'alcool local, le Waragi, (que nous connaissions déjà au demeurant) et comme nous ne somme pas des goujats nous en prenont une tournée (à moins d'un euro les deux verres pourquoi se priver ?) et ce n'est qu'à la tombée de la nuit que nous repartons pour notre lodge.

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    [content] => C'est déjà dur de se lever à 6:30, mais en plus il pleut. Le camp est quasi-désert, à part un garde à la porte principale.

Notre guide n'est pas là, et après une petite attente, le garde l'appelle par radio. Il nous explique que marcher sous la pluie, ce n'est pas très intéressant, que les animaux se réfugient sur les collines, et qu'en plus c'est assez dangereux.

Nous sommes donc bien sinistrés, je vais me recoucher, laissant  Anthony pester contre le système, la nature, le coût de la vie...

Après une petite sieste il pleut toujours, et nous sommes affamés. Le seul endroit où manger est au bord du lac, à deux kilomètres, et nous n'avons pas le droit d'y aller à pieds. Nous sommes un peu prisonniers du camp.

Un groupe de phacochères investit un petit massif au milieu du camp, nous les prenons en photo, l'un d'eux me charge alors que je le filme, et retourne à sa pitance après m'avoir fait détaler.

Alors qu'une grosse averse s'abat sur le parc, un petit garde compétent nous propose un deal honnête: pour 60$ il nous emmène manger au lac, puis il nous fait visiter le parc, puis il nous ramène au village de Sanga. C'est inespéré, ça résous tous nos problèmes.

Nous partons donc pour le lac qui est vraiment des plus charmant. Le restaurant offre une vue dégagée sur tout le panorama, toujours verdoyant ici, et nous prenons beaucoup de photos. Sur un arbre à côté s'affairent de nombreux oiseaux qui construisent leurs nids.

Après avoir récupéré nos affaires, le safari commence, et durant près de deux heures nous croisons une grande partie des espèces emblématiques de ce parc: singes, zèbres, impalas, phacochères, buffles, et j'en oublie...

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Une fois tout cela terminé notre chauffeur nous ramène vers le petit village de Sanga, où nous lui réglons la somme convenue pour ses bons offices.

Une petite pause, une petite bière locale, et nous commençons à chercher un moyen de transport pour nous rendre vers le lac Bunyonyi, non loin de la frontière avec le Rwanda.

Pour ce trajet, nous somme confronté très vite à l'organisation africaine des transports en voiture: un mélange d'efficacité, de vitesse et d'inconfort qui va nous amener en 3:30 à notre destination finale.

Les conducteurs se connaissent et son parfois même organisés en associations. Nous circulons souvent à 10 ou 12 dans des breaks Toyota prévus pour 8 personnes. Le conducteur avale les kilomètres de route avec un certain talent pour effrayer aussi bien les passagers que les nombreux vélos qui finissent parfois sur le bas-côté. Nous prenons 3 véhicules au total, les changements ne nous prennent guère plus de 5 minutes, et très vite nous arrivons dans la petite ville de Kabale, à 5km du lac Bunyonyi.

Je ne vais pas m'étendre sur Kabale, les guides disent que c'est charmant. Pour ma part ça ressemble à s'y méprendre à Allahabad, en Inde ([url=http://www.daryo.com/seb/element/vingt-et-unieme-jour-on-bade-a-allahabad,uRms]voir ici pour plus de détails[/url]).

Après avoir checké les guides, fait quelques emplettes, nous trouvons un Boda pour nous emmener au lac. La piste est en meilleur état que celle d'hier, et nous espérons ne pas tomber cette fois-ci. Après avoir terminé l'ascension d'un petit col, le panorama du lac apparaît, vraiment magnifique. Les environs sont vraiment très beau, et nous prenons là encore de nombreuses photos.

Nous trouvons vite un hébergement, au choix entre appartement et tentes, nous prenons les tentes, qui sont installées sur les bords du lac, sur une pelouse très bien entretenue.
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L'endroit est paradisiaque, la nuit tombe, nous faisons le tri des photos, et nous mangeons la spécialité locale: les écrevisses.

Nous ne repartirons pas d'ici demain, c'est certain.
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by seb - 2011-05-02 18:01
C'est déjà dur de se lever à 6:30, mais en plus il pleut. Le camp est quasi-désert, à part un garde à la porte principale.

Notre guide n'est pas là, et après une petite attente, le garde l'appelle par radio. Il nous explique que marcher sous la pluie, ce n'est pas très intéressant, que les animaux se réfugient sur les collines, et qu'en plus c'est assez dangereux.

Nous sommes donc bien sinistrés, je vais me recoucher, laissant  Anthony pester contre le système, la nature, le coût de la vie...

Après une petite sieste il pleut toujours, et nous sommes affamés. Le seul endroit où manger est au bord du lac, à deux kilomètres, et nous n'avons pas le droit d'y aller à pieds. Nous sommes un peu prisonniers du camp.

Un groupe de phacochères investit un petit massif au milieu du camp, nous les prenons en photo, l'un d'eux me charge alors que je le filme, et retourne à sa pitance après m'avoir fait détaler.

Alors qu'une grosse averse s'abat sur le parc, un petit garde compétent nous propose un deal honnête: pour 60$ il nous emmène manger au lac, puis il nous fait visiter le parc, puis il nous ramène au village de Sanga. C'est inespéré, ça résous tous nos problèmes.

Nous partons donc pour le lac qui est vraiment des plus charmant. Le restaurant offre une vue dégagée sur tout le panorama, toujours verdoyant ici, et nous prenons beaucoup de photos. Sur un arbre à côté s'affairent de nombreux oiseaux qui construisent leurs nids.

Après avoir récupéré nos affaires, le safari commence, et durant près de deux heures nous croisons une grande partie des espèces emblématiques de ce parc: singes, zèbres, impalas, phacochères, buffles, et j'en oublie...







Une fois tout cela terminé notre chauffeur nous ramène vers le petit village de Sanga, où nous lui réglons la somme convenue pour ses bons offices.

Une petite pause, une petite bière locale, et nous commençons à chercher un moyen de transport pour nous rendre vers le lac Bunyonyi, non loin de la frontière avec le Rwanda.

Pour ce trajet, nous somme confronté très vite à l'organisation africaine des transports en voiture: un mélange d'efficacité, de vitesse et d'inconfort qui va nous amener en 3:30 à notre destination finale.

Les conducteurs se connaissent et son parfois même organisés en associations. Nous circulons souvent à 10 ou 12 dans des breaks Toyota prévus pour 8 personnes. Le conducteur avale les kilomètres de route avec un certain talent pour effrayer aussi bien les passagers que les nombreux vélos qui finissent parfois sur le bas-côté. Nous prenons 3 véhicules au total, les changements ne nous prennent guère plus de 5 minutes, et très vite nous arrivons dans la petite ville de Kabale, à 5km du lac Bunyonyi.

Je ne vais pas m'étendre sur Kabale, les guides disent que c'est charmant. Pour ma part ça ressemble à s'y méprendre à Allahabad, en Inde (voir ici pour plus de détails).

Après avoir checké les guides, fait quelques emplettes, nous trouvons un Boda pour nous emmener au lac. La piste est en meilleur état que celle d'hier, et nous espérons ne pas tomber cette fois-ci. Après avoir terminé l'ascension d'un petit col, le panorama du lac apparaît, vraiment magnifique. Les environs sont vraiment très beau, et nous prenons là encore de nombreuses photos.

Nous trouvons vite un hébergement, au choix entre appartement et tentes, nous prenons les tentes, qui sont installées sur les bords du lac, sur une pelouse très bien entretenue.


L'endroit est paradisiaque, la nuit tombe, nous faisons le tri des photos, et nous mangeons la spécialité locale: les écrevisses.

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    [title] => Sixième jour - Lake Mburo
    [content] => Nous partons pour le parc national de Lake mburo, à 4h de route d'ici. Malheureusement nous partons assez tard, et nous sommes à 11:30 à la station de bus.

Nous en trouvons assez rapidement un qui va dans la bonne direction, et nous nous y installons. Seulement ici les bus ne partent que lorsqu'ils sont pleins et nous attendons une bonne heure avant d'enfin quitter cette grande place surpeuplée, au bon parfum de gaz d'échappement.

Avant le départ de nombreux vendeurs à la sauvette nous on proposé tout ce qui était imaginable, y compris des sauterelles frites. Nous en prenons un cornet pour goûter, et figurez-vous que c'est très bon.
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Le bus est plein et les places un peu limitées, le trajet sur des routes défoncées nous parait interminable. À un moment, nous franchissons enfin l'Équateur, moment immortalisé sur mon iPhone:
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Après avoir deja croisé quelques zèbres et les très typiques vaches Ankole, nous arrivons enfin au petit village de Sanga, et après un petit rafraichissement nous nous mettons en quête d'un moyen de transport pour rallier le parc qui est à 20km de pistes.

Nous choisissons d'y aller en Boda, et c'est donc à 3 sur une petite moto-cross que nous attaquons une piste défoncée et détrempée.

Nous traversons de grandes bananeraies et de petits villages de paysans, les enfants nous saluent au passage.

À deux moments nous devons descendre de moto pour que le conducteur puisse franchir des étendues boueuses. Il n'ose pas nous le demander. Et finalement se produit se que nous attendions depuis un petit moment déjà, la roue arrière part en sucette, la moto se couche et nous nous prenons tous une bonne boite des familles. J'ai le tibia qui a un peu pris, Anthony s'est fait mal au bras... Nous prenons note que pour le retour il faudra trouver une meilleur solution.

Après avoir franchit l'entrée du parc et payé notre entrée  nous arrivons après 10km au quartier général de l'Uganda Wildlife Authority. C'est la que nous passons la nuit dans un banda (petit bâtiment en dur qui ne contient qu'une chambre).

Nous avons réservé un guide pour demain matin, nous partirons au levé du jour, à 6:30, pour une marche de deux heures. C'est ici le seul parc d'Ouganda où l'on puisse marcher, vu qu'il n'y a pas de grands mammifères.

Deux petites parties de dés plus tard (gagnées par votre serviteur), et nous nous couchons tôt.
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by seb - 2011-05-01 18:01
Nous partons pour le parc national de Lake mburo, à 4h de route d'ici. Malheureusement nous partons assez tard, et nous sommes à 11:30 à la station de bus.

Nous en trouvons assez rapidement un qui va dans la bonne direction, et nous nous y installons. Seulement ici les bus ne partent que lorsqu'ils sont pleins et nous attendons une bonne heure avant d'enfin quitter cette grande place surpeuplée, au bon parfum de gaz d'échappement.

Avant le départ de nombreux vendeurs à la sauvette nous on proposé tout ce qui était imaginable, y compris des sauterelles frites. Nous en prenons un cornet pour goûter, et figurez-vous que c'est très bon.


Le bus est plein et les places un peu limitées, le trajet sur des routes défoncées nous parait interminable. À un moment, nous franchissons enfin l'Équateur, moment immortalisé sur mon iPhone:


Après avoir deja croisé quelques zèbres et les très typiques vaches Ankole, nous arrivons enfin au petit village de Sanga, et après un petit rafraichissement nous nous mettons en quête d'un moyen de transport pour rallier le parc qui est à 20km de pistes.

Nous choisissons d'y aller en Boda, et c'est donc à 3 sur une petite moto-cross que nous attaquons une piste défoncée et détrempée.

Nous traversons de grandes bananeraies et de petits villages de paysans, les enfants nous saluent au passage.

À deux moments nous devons descendre de moto pour que le conducteur puisse franchir des étendues boueuses. Il n'ose pas nous le demander. Et finalement se produit se que nous attendions depuis un petit moment déjà, la roue arrière part en sucette, la moto se couche et nous nous prenons tous une bonne boite des familles. J'ai le tibia qui a un peu pris, Anthony s'est fait mal au bras... Nous prenons note que pour le retour il faudra trouver une meilleur solution.

Après avoir franchit l'entrée du parc et payé notre entrée  nous arrivons après 10km au quartier général de l'Uganda Wildlife Authority. C'est la que nous passons la nuit dans un banda (petit bâtiment en dur qui ne contient qu'une chambre).

Nous avons réservé un guide pour demain matin, nous partirons au levé du jour, à 6:30, pour une marche de deux heures. C'est ici le seul parc d'Ouganda où l'on puisse marcher, vu qu'il n'y a pas de grands mammifères.

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    [content] => Nous partons avec Daphnée au lac Victoria, et plus précisément à Ggaba, où nous pouvons profiter d'un poisson grillé et de quelques nourritures locales.

La plage grouille de marabouts. Un énorme oiseau qui, soyons honnête n'a pas l'air très intelligent.
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Nous visitons le petit marché à proximité, haut en couleur, et nous rentrons vers Kampala, et en chemin nous nous arrêtons dans le quartier très animé de Kabalagala, où Daphnée à rendez-vous avec des amies.

Le soir nous allons dans un bar très select où nous croisons beaucoup de Muzungus (étrangers).Ce bar appartient à un Indien, comme énormément de choses ici.

Une fois rentré, nous preparons notre sac, demain, nous partons voir des animaux.
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by seb - 2011-04-30 18:01
Nous partons avec Daphnée au lac Victoria, et plus précisément à Ggaba, où nous pouvons profiter d'un poisson grillé et de quelques nourritures locales.

La plage grouille de marabouts. Un énorme oiseau qui, soyons honnête n'a pas l'air très intelligent.


Nous visitons le petit marché à proximité, haut en couleur, et nous rentrons vers Kampala, et en chemin nous nous arrêtons dans le quartier très animé de Kabalagala, où Daphnée à rendez-vous avec des amies.

Le soir nous allons dans un bar très select où nous croisons beaucoup de Muzungus (étrangers).Ce bar appartient à un Indien, comme énormément de choses ici.

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    [title] => Quatrième jour - Cloitrés
    [content] => Aujourd'hui interdiction de sortir. Maman Daphnée nous a donné des consignes, il y a des manifestations assez hard en ville, et nous sommes donc consignés.

Nous en profitons pour faire un point sur nos excursions à venir, trier des photos, et échanger nos impressions.

Tout d'abord nous sommes vraiment charmés par l'Afrique, les paysages sont ravissants, les gens très gentils, et surtout très souriants.

En raison de l'altitude le climat est doux, et ressemble un peu à ce que l'on pourrait avoir en France au mois de Juin.

Au passage c'est aujourd'hui mon anniversaire et plus précisément mes trente ans. Les passer à l'étranger m'amuse beaucoup, malgré les interdictions il y aura une petite soirée chez Daphnée.

Anthony et moi-même partons faire les courses en prévision, la rue à l'air de s'être calmée, et nous ne rencontrons aucune agressivité.

La soirée se passe très bien, nous nous couchons un peu tard.
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by seb - 2011-04-29 18:01
Aujourd'hui interdiction de sortir. Maman Daphnée nous a donné des consignes, il y a des manifestations assez hard en ville, et nous sommes donc consignés.

Nous en profitons pour faire un point sur nos excursions à venir, trier des photos, et échanger nos impressions.

Tout d'abord nous sommes vraiment charmés par l'Afrique, les paysages sont ravissants, les gens très gentils, et surtout très souriants.

En raison de l'altitude le climat est doux, et ressemble un peu à ce que l'on pourrait avoir en France au mois de Juin.

Au passage c'est aujourd'hui mon anniversaire et plus précisément mes trente ans. Les passer à l'étranger m'amuse beaucoup, malgré les interdictions il y aura une petite soirée chez Daphnée.

Anthony et moi-même partons faire les courses en prévision, la rue à l'air de s'être calmée, et nous ne rencontrons aucune agressivité.

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    [title] => Troisième jour - Premier Contact avec Kampala
    [content] => Après deux journées bien productives nous n'espérons pas être efficaces aujourd'hui. Notre seul véritable programme est d'aller voir dans les environs et prendre un premier contact avec Kampala.

J'achète une carte Sim Orange Uganda, à un prix qui ferrait mourir de honte n'importe quel employé d'Orange France, et nous partons à pied pour le sommet de l'une des 7 collines qui composent la ville, dans l'espoir de pouvoir observer le lac Victoria.

Peine perdue, et nous comprenons plus tard que le lac est assez loin de la ville, et que de toutes façons nous étions du mauvais côté.

Il fait chaud, et nous nous posons un long moment dans un troquet afin de nous rafraichir.

Nous rentrons en Boda, ces Taxi-motos qui sillonnent la ville, et comme de bons gros touristes nous lui donnons 3 fois le prix. Il faut bien se faire avoir une première fois...

Le soir nous sortons avec Daphnée et rencontrons beaucoup de ses amis. Ils nous donnent de précieux conseils pour les visites à venir. 
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by seb - 2011-04-28 18:01
Après deux journées bien productives nous n'espérons pas être efficaces aujourd'hui. Notre seul véritable programme est d'aller voir dans les environs et prendre un premier contact avec Kampala.

J'achète une carte Sim Orange Uganda, à un prix qui ferrait mourir de honte n'importe quel employé d'Orange France, et nous partons à pied pour le sommet de l'une des 7 collines qui composent la ville, dans l'espoir de pouvoir observer le lac Victoria.

Peine perdue, et nous comprenons plus tard que le lac est assez loin de la ville, et que de toutes façons nous étions du mauvais côté.

Il fait chaud, et nous nous posons un long moment dans un troquet afin de nous rafraichir.

Nous rentrons en Boda, ces Taxi-motos qui sillonnent la ville, et comme de bons gros touristes nous lui donnons 3 fois le prix. Il faut bien se faire avoir une première fois...

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    [title] => Deuxième jour - De Nairobi à Kampala
    [content] => Nous arrivons à Nairobi comme convenu vers 3:00 du matin. Les formalités d'immigration nous prennent très peu de temps, il n'y a aucune file d'attente au guichet. Nous sortons de l'aéroport très rapidement, et aussitôt le climat nous semble tout à fait propice, voir même un peu frais.

Nous sommes sur nos gardes car la ville est défavorablement connue pour son insécurité et ses arnaques. Je retire de la devise locale, et nous nous mettons en quête d'un taxi.

Notre mission du jour est d'être à Kampala pour ce soir, ce n'est pas la porte à côté et les bus partent tôt le matin.

Nous portons notre choix sur un petit comique qui n'est même pas un taxi officiel, qui a une voiture un peu pourrie mais qui nous propose moins cher que le tarif préconisé par le lonely planet. Rétrospectivement nous avions donc toute la liste des choses à faire pour avoir des problèmes.

Pourtant tout se passe pour le mieux et il nous dépose devant la compagnie de bus, ayant assuré avec le sourire un service tout à fait honnête. Il nous donne sa carte de visite et une brochure sur les safaris, et s'éclipse.

Le bus est quasi-plein, pour être assis à côté, Anthony et moi devront nous arranger avec d'autres passagers, le départ est imminent, nous sommes assez fiers de notre coup.

Le trajet va prendre 15:00 durant lequel je vais pas mal dormir, mais aussi apprécier les paysages, dont Anthony se régale toute la journée. Il a même l'occasion d'observer des zèbres sur le bord de la route.
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Les routes sont dans un état très moyen, ce qui explique la longueur du trajet, et puis nous allons franchir la chaine de montagne qui sépare le Kenya de l'Ouganda ce qui est plutôt long. N'oublions pas surtout les services de l'immigration qui nous attendent à la frontière.

Nous arrivons enfin vers 22:00, d'après ce que nous savons, Daphnée, chez qui nous allons résider n'habite pas très loin. Nous refusons un taxi à un prix honteux, et décidons d'y aller à pieds.

À peine la moitié du chemin faite, la police nous arrête et nous croyant perdus, nous conduit dans son pickup jusqu'à la résidence sécurisée de Daphnée.

Cette dernière est absente, elle prend un verre non loin. Nous perdons notre crédibilité à vue d’œil, les flics commencent à vérifier nos passeports et si rien ne se passe nous allons finir par nous faire embarquer.

Elle arrive, et clôture la discussion en leur donnant un bon billet.
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C'est comme ça en Afrique, et nous pouvons aller nous coucher.

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by seb - 2011-04-27 18:01
Nous arrivons à Nairobi comme convenu vers 3:00 du matin. Les formalités d'immigration nous prennent très peu de temps, il n'y a aucune file d'attente au guichet. Nous sortons de l'aéroport très rapidement, et aussitôt le climat nous semble tout à fait propice, voir même un peu frais.

Nous sommes sur nos gardes car la ville est défavorablement connue pour son insécurité et ses arnaques. Je retire de la devise locale, et nous nous mettons en quête d'un taxi.

Notre mission du jour est d'être à Kampala pour ce soir, ce n'est pas la porte à côté et les bus partent tôt le matin.

Nous portons notre choix sur un petit comique qui n'est même pas un taxi officiel, qui a une voiture un peu pourrie mais qui nous propose moins cher que le tarif préconisé par le lonely planet. Rétrospectivement nous avions donc toute la liste des choses à faire pour avoir des problèmes.

Pourtant tout se passe pour le mieux et il nous dépose devant la compagnie de bus, ayant assuré avec le sourire un service tout à fait honnête. Il nous donne sa carte de visite et une brochure sur les safaris, et s'éclipse.

Le bus est quasi-plein, pour être assis à côté, Anthony et moi devront nous arranger avec d'autres passagers, le départ est imminent, nous sommes assez fiers de notre coup.

Le trajet va prendre 15:00 durant lequel je vais pas mal dormir, mais aussi apprécier les paysages, dont Anthony se régale toute la journée. Il a même l'occasion d'observer des zèbres sur le bord de la route.


Les routes sont dans un état très moyen, ce qui explique la longueur du trajet, et puis nous allons franchir la chaine de montagne qui sépare le Kenya de l'Ouganda ce qui est plutôt long. N'oublions pas surtout les services de l'immigration qui nous attendent à la frontière.

Nous arrivons enfin vers 22:00, d'après ce que nous savons, Daphnée, chez qui nous allons résider n'habite pas très loin. Nous refusons un taxi à un prix honteux, et décidons d'y aller à pieds.

À peine la moitié du chemin faite, la police nous arrête et nous croyant perdus, nous conduit dans son pickup jusqu'à la résidence sécurisée de Daphnée.

Cette dernière est absente, elle prend un verre non loin. Nous perdons notre crédibilité à vue d’œil, les flics commencent à vérifier nos passeports et si rien ne se passe nous allons finir par nous faire embarquer.

Elle arrive, et clôture la discussion en leur donnant un bon billet.


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    [content] => Nous partons de Charente aux aurores après avoir assez peu dormi. Notre train part de Poitiers et nous dépose en un éclair à Paris.

Sur place nous avons largement le temps de nous occuper des derniers petits détails du voyage, comme le change ou l'achat de médicaments. Ces opérations nous prennent plus de temps que prévu dans la mesure où nous sommes de manière récurrente confrontés à des incompétents finis. De plus il fait chaud, je me trimballe un bagage inutile, je m'énerve.

Après un coup de RER c'est l'heure de l'apéritif, l'avion part dans 3h et nous avons amplement le temps de nous détendre.

Par la suite, le voyage se déroule sans encombre dans un premier vol quasi-vide, puis une escale au Caire d'à peine deux heures.
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Très vite, nous arrivons à Nairobi.

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by seb - 2011-04-26 18:01
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Sur place nous avons largement le temps de nous occuper des derniers petits détails du voyage, comme le change ou l'achat de médicaments. Ces opérations nous prennent plus de temps que prévu dans la mesure où nous sommes de manière récurrente confrontés à des incompétents finis. De plus il fait chaud, je me trimballe un bagage inutile, je m'énerve.

Après un coup de RER c'est l'heure de l'apéritif, l'avion part dans 3h et nous avons amplement le temps de nous détendre.

Par la suite, le voyage se déroule sans encombre dans un premier vol quasi-vide, puis une escale au Caire d'à peine deux heures.


Très vite, nous arrivons à Nairobi.